vendredi 29 juillet 2011

Quand le podologue aide à limiter les chutes



A moins de souffrir de pathologies spécifiques, il ne nous viendrait pas à l’esprit de consulter un podologue, encore moins pour une visite de contrôle. Pourtant à partir de 55 ans, une visite de prévention chez le podologue peut s’avérer bénéfique.


D’après l’Assurance maladie, chaque année, un tiers des personnes de plus de 65 ans est victime d’une chute. Malheureusement certaines de ces chutes mettent fin à l’autonomie de la personne âgée. Pour limiter le nombre de chutes chez les personnes âgées et donc maintenir leur autonomie, une simple visite chez le podologue suffirait.

La moitié des patients reçus par les podologues ont plus de 50 ans. Leur consultation a pour origine des douleurs, des faiblesses articulaires ou musculaires, des déformations ou encore une perte de mobilité. Le podologue aide alors son patient en lui prescrivant des soins, des traitements adaptés ou simplement en le conseillant sur sa manière de se chausser ou sur les habitudes à prendre pour minimiser les douleurs et prévenir les incidents plus graves.

En Australie et en Angleterre, les personnes de plus de 60 ans sont conviées à une visite de contrôle chez le podologue. Depuis la mise en place de ces visites, une baisse de 36% des chutes a été enregistrée chez les personnes ayant pris le temps de rendre à la consultation.

En France, les rendez-vous chez le podologue, même dans le cadre de la prévention, sont partiellement remboursés par l’Assurance maladie. La mutuelle prend généralement le relais ne laissant au patient que la franchise à régler. Pourquoi s’en priver ? 


Illustration © http://natacha.nipox.com/

jeudi 28 juillet 2011

Les dangers du Gardasil


Sommes-nous à l’aube d’un nouveau scandale au sujet des effets secondaires des
médicaments ? C’est ce qu’essaie de déterminer les autorités de la santé depuis que deux
adolescentes ont ressentis des effets secondaires graves à la suite d’une vaccination contre
le cancer du col de l’utérus.

Les deux adolescentes ont reçu la série d’injections du vaccin de marque Gardasil. A la
suite des injections, des effets secondaires graves ont été ressentis : fièvre, nausée, vertige,
douleurs aigües et paralysie. Les deux jeunes femmes font l’objet d’un suivi médical
important.

La récente actualité autour des médicaments et de leurs effets indésirables a poussé
l’Afssaps à mener l’enquête. Les résultats se veulent rassurants : les effets secondaires
du vaccin contre le cancer du col de l’utérus Gardasil sont les mêmes que ceux des autres
vaccins. L’Afssaps rappelle également que la campagne de prévention et de vaccination a
porté ses fruits puisque le cancer du col de l’utérus est en recul.

La prévention contre le cancer du col de l’utérus passe par 2 étapes :


  • La vaccination des jeunes filles entre 14 et 23 ans.
  • Un frottis cervico-utérin tous les 3 ans.


Le dépistage du cancer du col de l’utérus est entièrement pris en charge par l’Assurance
maladie et les complémentaires santé.

mercredi 27 juillet 2011

E coli, comment l’éviter ?


La bactérie Escherichia Coli, aussi appelée E coli, a fait des ravage en Europe. Une
cinquantaine de morts et des milliers de contaminations ont poussé l'Institut de veille
sanitaire (InVS) à faire de la prévention afin de limiter les risques d’exposition.

L’InVS informe sur « gestes à adopter pour réduire le risque d'exposition à ces agents
infectieux ». Voici quelques unes de ces recommandations :

mardi 26 juillet 2011

La santé des personnes sourdes et malentendantes


En France, on dénombre 6 millions de personnes sourdes ou malentendantes. Ces personnes
ont plus de risque de souffrir d’isolement et d’exclusion. Les troubles de l’audition sont
trop souvent accompagnés de troubles de la communication. Les personnes qui souffrent
de troubles de l’audition rencontrent également des difficultés à accéder aux soins et aux
informations santé.

Parce la vulnérabilité des personnes sourdes et malentendantes n’est plus à prouver, la
Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), et l’Institut national de prévention
et d’éducation pour la santé (INPES) se lancent dans une grande enquête pour en savoir plus
sur l’état de santé des personnes souffrant de troubles de l’audition.

L’étude, dont les résultats seront traduits par un Baromètre santé sourds et malentendants
(BSSM), a débuté en juin et se terminera à la fin de l’année 2011. Pour participer à l’étude,
les personnes concernées sont invitées à se connecter sur www.bssm.inpes.fr et à participer
à l’enquête en ligne.

Il existe des offres de complémentaires santé spécialement conçues pour les sourds et les
malentendants. Audimut, par exemple, est une mutuelle qui prend en charge les solutions
auditives en plus des frais de santé classiques. Selon le niveau de surdité de l’assuré, il
pourra choisir entre les 3 formules existantes : AudiMut 1500, 3000 ou 3500. Pour avoir plus
d’information, connectez-vous sur Mutuelle-audition.com.

lundi 25 juillet 2011

La Mutuelle Générale assure sur le web


Aujourd’hui je voulais attirer l’attention sur les sites Internet des mutuelles et autres
assurances santé. Chaque mutuelle a son site et contrairement à ce que l’on pourrait croire,
ces sites ne parlent pas que de contrats et de tarifs. Le site de la Mutuelle Générale en est la
preuve avec Le Mag Santé.

Le Mag Santé est, comme son nom l’indique, un magazine de santé en ligne. Ce magazine
aborde différents thèmes utiles à toute la famille à savoir :

• La prévention

• La santé au quotidien

• Forme et Bien-être

• Femme

• Enfant

• Senior

Chaque semaine et selon l’actualité, de nouveaux articles sont mis en lignes.

En plus de son Mag Santé, disponible pour tous les Internautes sur http://
Le Mag Santé, la Mutuelle Générale a créé le site http://
On Mange Quoi. Il est lui aussi destiné à toute la famille et fournit des
conseils nutritionnels. Alimentation de bébé, régime sans sel, besoins alimentaires, ‘On
mange quoi ?’ apporte toutes les informations pour mieux se nourrir. Le site complète ses
différents dossiers nutrition par des recettes, des quiz et même une encyclopédie en ligne.

vendredi 22 juillet 2011

La HAS entre en guerre contre l’inceste


L’inceste est un sujet sensible dont la présence sur ce blog peut être discutable. Pourtant,
en cette période estivale, la Haute Autorité de la Santé a décidé de ce battre contre l’inceste
qu’elle considère comme un fléau de santé publique.

En France, 2  millions d'adultes auraient été victimes d’inceste pendant leur enfance et
chaque année ce sont 15 000 nouveaux cas d’inceste qui sont recensés. Certaines études
prouveraient que 90% des cas d’inceste ne sont pas déclarés.

La HAS a décidé de se battre en s’adressant directement à tous les professionnels de la
santé. Des recommandations ont été listées et adressées à ces professionnels afin qu’ils
puissent facilement détecter et signaler les cas d’inceste qu’ils rencontrent.

A ce jour, les médecins ne sont pas dans l’obligation de signaler les cas suspects d’inceste. Ils
sont même très peu à le faire car ils se retrouvent trop souvent enrayés dans une machine
judiciaire complexe et leur activité est remise en doute. En cas d’erreur de jugement, les
médecins peuvent même être poursuivis en justice, perdre leur licence ou encore voir leur
cabinet faire faillite.

La HAS veut rendre obligatoire les signalements et, par la même occasion, interdire les
poursuites judiciaires en cas de signalement erroné. Pour aider les médecins, une formation
leur sera proposée pour apprendre à reconnaitre les signes physiques et psychologiques de
l’inceste.

Toute personne victime ou témoin d’inceste peut le signaler en appelant la police au 17 ou
Allô enfance maltraitée au 119.

Illustration © Stopalinceste

jeudi 21 juillet 2011

Zoom sur le ticket modérateur



Nous sommes tous ou presque concernés par le ticket modérateur. Pourtant, nous ne
sommes que très peu à en connaitre les caractéristiques. Le ticket modérateur correspond
au forfait, sur les frais de santé, qui reste à la charge de l’assuré. Sa prise en charge diffère
selon les actes médicaux et peut être assurée par la mutuelle.

Pour chaque acte médical, la Sécurité Sociale calcule le remboursement suivant la nature de
l’acte et le tarif conventionnel appliqué à cet acte. Le montant du ticket modérateur est la
différence entre la totalité du tarif conventionnel et le prix appliqué par les professionnels
de santé. Selon le type de soins dont il est question, la complémentaire santé assurera le
remboursement de la différence.

Le ticket modérateur est souvent confondu avec le dépassement d’honoraire ou la franchise
médicale. Le dépassement d’honoraire ne peut être pris en charge que par la mutuelle,
il peut aussi faire varier le montant du ticket modérateur. La franchise médicale est la
participation du patient dans le cadre du ‘Contrat Responsable’. Personne ne peut s’y
soustraire. La franchise médicale est de 1€ ou 2€ selon les soins et est plafonnée à 50€ par
an.

Les assurés qui sont suivis médicalement dans le cadre d’une affection longue durée sont
exonérés de tickets modérateurs. La prise en charge des soins est alors assurée à 100% par
l’Assurance maladie.

Enfin, le ticket modérateur peut être majoré si l’assuré est hors du parcours de soins
coordonnés, soit parce que le médecin traitant n’a pas été déclaré, soit parce l’assuré a
consulté un spécialiste sans l’accord préalable de son généraliste.

Et pour comparer les contrats et trouver une mutuelle adaptée à sa situation personnelle :  comparateur de mutuelles 

mercredi 20 juillet 2011

Petits bobos d'été : comment gérer la santé en vacances ?

Piqûre, angine, infection intestinale ou mauvaise chute, les bobos du quotidien sont
également les bobos de nos vacances. Or lorsque les valises sont bouclées et que le départ
en vacances tant attendu est imminent, on ne pense pas forcément que des problèmes de
santé peuvent changer l'ordre des choses durant le séjour.

Pour éviter d'être pris au dépourvu pendant les vacances, avant de partir il est vivement
conseillé de préparer un pense-bête ainsi qu'une trousse de premières urgences. Le pense-
bête devrait contenir toutes les indications sur les services médicaux les plus proches du
lieu de vacances comme la pharmacie, le cabinet médical, le dentiste ou encore le centre
hospitalier.

Un autre point non négligeable est la préparation de la trousse de premiers secours. Nul
n'est à l'abri d'une chute, d'une piqûre ou d'une légère infection. La "trousse anti-bobos"
doit bien entendu être adaptée à toute la famille et pouvoir soulager petits et grands. Pour
votre trousse de secours, prévoyez les éléments courants :

Bien entendu, on n'oubliera pas le carnet de santé des enfants, ni l'ordonnance de tout
traitement en cours. Inutile d'emporter trop de médicaments. Pensez à vérifier la date
limite d'utilisation de chaque produit. Rappelez-vous qu’une trousse de premiers secours ne
dispense pas de consulter un médecin en cas de problème ou de se renseigner auprès d'un
pharmacien si l'on a le moindre doute.


  • arnica contre les hématomes
  • gel antibactérien (pour se désinfecter les mains)
  • anti-nauséeux très utile contre le mal des transports anti-diarrhéique
  • crème contre les moustiques
  • crème solaire indice 30 ou +
  • pansements
  • désinfectant
  • biafine pour soulager les brûlures et les coups de soleil
  • paracétamol ou un autre antalgique
Bien entendu, on n'oubliera pas le carnet de santé des enfants, ni l'ordonnance de tout
traitement en cours. Inutile d'emporter trop de médicaments. Pensez à vérifier la date
limite d'utilisation de chaque produit. Rappelez-vous qu’une trousse de premiers secours ne
dispense pas de consulter un médecin en cas de problème ou de se renseigner auprès d'un
pharmacien si l'on a le moindre doute.

Illustration © Barbacado.com

mardi 19 juillet 2011

L'été est arrivé avec son lot de régimes : attention, danger !

Qui n'a jamais rêvé d'arborer une silhouette de Sylphide pour arpenter les esplanades
ensoleillées des bords de mer ? Au prix de régimes bien archaïques et extrêmement
dangereux. Petit guide.

Nul régime n'est anodin dès lors qu'il impose privations et frustrations. La littérature
estivale remet, chaque année, au goût du jour les derniers régimes miracles sur lesquels une
bonne partie de la population se rue, avec l'espoir de (re)trouver la ligne. Ce sont autant de
désillusions à prévoir puisque rares sont les régimes sérieux et non dangereux, qui plus est
capables de faire perdre un excès de poids à long terme.

L'obésité, aujourd'hui intégrée à la longue liste des épidémies – et c'est dire ! – trouve
sans doute une de ses raisons d'être dans cette fringale aux régimes amincissants aussi
fantaisistes qu'inutiles. Les régimes yo-yo mènent à coup sûr vers un surpoids puis vers
l'obésité. En effet, la plupart des régimes alimentaires réussissent parfaitement à faire
grossir leurs adeptes plutôt que mincir. Privations et frustrations finissent toujours par faire
reprendre du poids plus vite encore qu'on ne l'avait perdu.

La population commence à prendre conscience qu'au lieu de régime alimentaire, la santé a
simplement besoin d'une alimentation équilibrée et variée associée à une activité physique
régulière sans être intensive. Si chaque personne adoptait ce mode de vie facilement
accessible, les chiffres de l'obésité alarmants tendraient à s'inverser. Ce qui du même
coup allègerait considérablement les dépenses de l'Assurance Maladie et des Mutuelles
Complémentaires, l'obésité ayant coûté – en 2010 – plus de 45 milliards d'euros.

Il va sans dire que la collectivité paie un lourd tribut à l'obésité et aux maladies qui lui sont
liées : maladies cardio-vasculaires, stase veineuse, diabète de type 2, cancers, maladies de
l'appareil digestif, apnée du sommeil, perturbations endocriniennes, incontinence à l'effort,
hypercholestérolémie, dépression, chute de l'espérance de vie… la liste ne s'arrête pas là.

Les Mutuelles complémentaires se sont amplement investies dans la lutte contre l'obésité.
Pour exemple, la Mutualité Socialiste soutient comme beaucoup d'autres la lutte contre un
fléau qui touche tous les pays industrialisés.

Illustration © Psychotherapeute-toulouse.20minutes-blogs.fr

lundi 18 juillet 2011

E-réputation de la complémentaire santé Generali ? (synthèse des avis consommateurs sur le Web)

Cette semaine notre enquête s’attarde sur la complémentaire santé Generali. Le groupe
Generali propose des assurances habitation, des assurances auto, des solutions pour la
retraite, des assurances vie, des assurances emprunteur et enfin, des assurances santé. Que
pensent les assurés de Generali ? Voici quelques réponses.

Les points forts de la complémentaire santé vus par les assurés sont les suivants :


  • Les remboursements sont rapides et élevés, il en est de même pour les forfaits hospitaliers, dentaires et optiques.
  • Chaque client est suivi personnellement par un agent. 
  • Un entretien annuel est organisé et les garanties modifiées selon la consommation et les besoins du client. 
  • En revanche il est difficile de joindre la hotline.
  • La fidélité est bien récompensée et les bonus sont nombreux.
  • Il n’y a jamais de mauvaises surprises, le remboursement obtenu est au centime près celui annoncé.
  • Il est très facile de résilier sa mutuelle si le protocole expliqué dans le contrat est respecté.


Les points faibles de la complémentaire santé vus par les assurés sont les suivants :


  • Mutuelle plutôt chère pour les familles, le forfait orthodontie est faible et les dépassements d’honoraires des spécialités pédiatriques ne sont pas bien remboursés.
  • La hotline n’est pas en France donc il est difficile de joindre un conseiller et les informations fournies sont de mauvaises qualités.
  • Les traitements thérapeutiques et la convalescence sont très mal remboursés.
  • Les tarifs ont énormément augmenté depuis 2004 mais sont compensés l’attribution de bonus utiles.


Globalement les assurés sont satisfaits de Generali. La mutuelle réussit à proposer des
contrats adaptés à chaque assuré et grâce à un bilan annuel, personnalise les garanties de
chaque offre : budget, famille ou confort.

Pour avoir plus d’information sur les contrats, les garanties et les tarifs proposés par
Generali, connectez-vous sur www.generali.fr


Comparer les différentes offres de mutuelles et complémentaires santé : comparateur mutuelle

vendredi 15 juillet 2011

ALD exonérante et ALD non exonérante

Le dispositif des Affection Longue Durée (ALD) a été créé en 1945, en même temps que la
Sécurité Sociale. Une Affection Longue Durée (ALD) est « une maladie nécessitant des soins
en continu de plus de 6 mois ». Il existe à ce jour 2 types d’ALD : les ALD exonérantes et les
ALD non exonérantes.

Une ALD exonérante est, comme nous l’avons dit, une maladie nécessitant des soins
pendant plus de 6 mois. Les ALD exonérantes sont au nombre de 30, listées dans l’ALD 30
et prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale. Cette prise en charge inclut aussi bien les
soins médicaux que les soins thérapeutiques et dispense le patient du ticket modérateur.

Une ALD non exonérante est également une maladie qui inclut des soins pendant plus de
6 mois. Cependant les ALD non exonérantes ne sont pas prises en charge à 100% et ne
dispensent pas le patient du ticket modérateur. La Sécurité Sociale rembourse la totalité
des frais médicaux liés à une ALD non exonérante et 65% des frais de déplacement, des
indemnités journalières, des frais de transport et de séjour des cures thermales.

Que ce soit dans le cadre d’une ALD exonérante ou d’une ALD non exonérante, les patients
doivent renouveler leur demande de prise en charge tous les 6 mois et ce 2 mois avant les
dates d’anniversaire.

Pour avoir plus de renseignement sur la prise en charge par l’Assurance maladie et par
la mutuelle ou encore sur les questions administratives autour de la gestion des ALD,
renseignez-vous auprès de l’Assurance Maladie et de votre mutuelle.

Illustration © Cabu - Paperblog.fr/830678/

jeudi 14 juillet 2011

Séjour à l’étranger, partez assuré !

Personne n'est à l'abri d'un problème de santé, voire d'un accident pendant les vacances.
Bien que malheureux, il est plus facile de faire face à ce genre d'aléa lorsque le séjour se
déroule en France. L'Assurance Maladie ainsi que les Mutuelles Santé remboursent sans
difficulté les soins dus à un problème de santé survenu inopinément pendant les vacances.
Il en est de même si une hospitalisation est nécessaire. Mais si le problème survient dans un
autre pays le casse-tête commence.

Concernant les vacances en Europe, avant même de prendre le départ, il est vivement
conseillé de demander à sa Caisse d'Assurance Maladie, la CEAM (Carte Européenne
d'Assurance Maladie). Cette carte permet une couverture immédiate. Les consultations
et soins reçus lors d'un séjour en Europe sont pris en charge par la sécu et les Mutuelles
complémentaires dans la majeure partie des cas. Tous les justificatifs doivent être conservés
jusqu'au retour en France et devront être produits à la Caisse d'Assurance Maladie.

Si un problème survient dans un autre pays du monde, les choses sont bien différentes.
En règle générale, les mutuelles ne prennent pas en charge les soins subis en dehors des
pays d'Europe. Quant à la Sécurité Sociale française, elle ne prendra en charge que les soins
urgents faisant suite à un accident dont la gravité ne fait aucun doute. Quoiqu'il en soit, tout
assuré devra avancer les frais médicaux, hospitaliers, de consultations, d'ordonnances.

Avant de partir, mieux vaut prendre une assurance voyage ou une assurance privée afin
de ne pas avoir à supporter des frais qui peuvent parfois s'avérer exorbitants. Prendre une
assurance spécifique permet aussi d'être rapatrié en cas de problème grave.

Pour en savoir plus, deux sites à consulter Assuralys.fr ou Mondassur.com/

Illustration © Voyagesenavion.com

mercredi 13 juillet 2011

Le nombre de diabétique a doublé en deux ans

Le diabète est une maladie qui ne cesse d’évoluer. En 30 ans, le nombre de personnes étant
atteintes de diabète a plus que doublé dans le monde. En effet, en 1980, 153 millions de
diabétiques étaient répertoriés sur la planète. Aujourd’hui, ils sont plus de 340 millions.
Comment expliquer l’essor du diabète ? Comment les autorités de la santé travaillent pour
contrer la maladie ? Voici quelques réponses.

Il existe 2 types de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.

• Le diabète de type 1 est un diabète insulino-dépendant. Il représente moins de 10%
des cas de diabète et se traite par l’insuline. Il est impossible de prévenir le diabète
de type 1.
• Le diabète de type 2 est un diabète provoqué par une mauvaise hygiène de vie. Il
touche les personnes sédentaires et/ou en surpoids. Le diabète de type 2 vient aussi
avec l’âge mais peut être évité.

Aux Etats-Unis, 12,6% de la population souffre de diabète contre 7,2% en France. Certains
signes doivent alerter la population. C’est le cas du surpoids qui est à la fois une cause et
une conséquence du diabète, tout comme l’hypertension ou l’hypercholestérolémie. Un
changement de poids brutal ou une envie permanent de se désaltérer peuvent aussi être
interprétés comme des signes de diabète.

Le diabète peut être dépisté à tout âge grâce à un simple contrôle de la glycémie. Chaque
année, de nombreuses campagnes sont organisées dans les pharmacies par les mutuelles et
le Ministère de la santé. Le dépistage de diabète peut être fait lors d’un rendez-vous chez le
généraliste, il est entièrement pris en charge.

illustration © Mediblog.fr

mardi 12 juillet 2011

Médicament : améliorer l’information

L’affaire Mediator a soulevé beaucoup d’interrogation sur la surveillance des médicaments
et la relation qu’entretiennent les laboratoires pharmaceutiques avec les médecins. Face à la
grogne des usagers, Xavier Bertrand, Ministre de la Santé, a décidé de mettre tout en œuvre
pour qu’il n’y ait pas de nouveau scandale.

La réforme de la surveillance des médicaments passera par le consommateur. Ce dernier
sera au cœur du processus. Grâce à un numéro gratuit ou via Internet, les consommateurs
pourront avertir l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) des effets
indésirables constatés à la suite d’une prise médicamenteuse.

Le nombre de médicaments en vente sera nettement réduit et le service médical rendu sera
réétudié pour chacun d’entre eux. Pour être remboursé, un médicament devra se montrer
aussi performant et fiable qu’un traitement existant et pris en charge. Les médicaments
destinés à rester sur le marché bénéficieront de nouveaux emballages grâce à la mise en
place d’une nouvelle série de pictogramme.

Enfin, à plus long terme, Xavier Bertrand prévoit d’interdire toute démarche commerciale
aux entreprises pharmaceutiques afin que la prescription de médicaments ne soit pas dictée
par les nombreux bonus généreusement offerts aux professionnels de la santé.

Illustration © Carevox.fr

lundi 11 juillet 2011

Du nouveau en matière de prise en charge de l'hypertension artérielle sévère

L'HTA (hypertension artérielle sévère) est supprimée de la liste des Affections de Longue
Durée depuis le 24 Juin 2011 : un nouveau coup de massue pour les assurés. L'hypertension
artérielle sévère vient de changer de catégorie. Non plus classée comme maladie, elle fait
nouvellement partie des risques de maladies cardiovasculaires, et de ce fait, est retirée de
la liste des Affections de Longues Durées. La non prise en charge de l'hypertension artérielle
sévère fera gagner à l'Assurance Maladie près de 4,5 Millions d’euros.

Jusqu'alors, l'HTA était prise en charge à 100 % au titre des Affections de Longue Durée. Cela
signifiait que soins et consultations liées à cette affection excluaient une moindre avance
de frais de la part de l'assuré hypertendu. Ainsi, les malades non adhérents d'une mutuelle
complémentaire vont devoir financer eux-mêmes une partie des soins liés à l'hypertension
artérielle sévère dont ils souffrent, autrement dit le ticket modérateur.

L'éviction de l'HTA de la liste des ALD implique également les mutuelles qui devront assumer
la partie des coûts non pris en charge par l'Assurance Maladie. Cette nouveauté impliquera
tous les adhérents, atteints ou non d'hypertension, puisqu'elle entraînera une majoration
des cotisations. Suite au nouveau décret, les coûts de cette hypertension seront reportés sur
l'ensemble des adhérents.

L'impact d'une telle décision risque de peser lourd en terme de santé, car bon nombre de
personnes souffrant d'HTA choisiront, par manque de moyens financiers, de ne plus se
tourner vers les soins. Le risque est de tendre vers une recrudescence des maladies cardio-
vasculaires, et donc vers un surcoût pour l'Assurance Maladie à moyen terme.

Petit bémol : le nouveau décret concernera les personnes reconnues hypertendues
postérieurement au 24 Juin 2011. Les ALD ayant été décidées antérieurement pourront
courir jusqu'à leur terme.

Les mutuelles, fortement sensibilisées aux problèmes liés à l'hypertension artérielle, se sont
amplement investies, au printemps dernier, en faveur pour la lutte contre l'HTA. Il s'agissait
d'un "programme d'éducation thérapeutique" nommé Tensioforme, particulièrement tourné
vers les malades atteints de maladies cardiovasculaires et d'hypertension artérielle.

illustration © Prevention.ch

vendredi 8 juillet 2011

E-réputation de la complémentaire santé Malakoff Médéric ? (synthèse des avis consommateurs sur le Web)


Notre enquête se poursuit et s’intéresse aujourd’hui à une mutuelle très médiatisée : Malakoff
Médéric. Le groupe Malakoff Médéric travaille sur plusieurs axes : la gestion des retraites
complémentaires, l’épargne, la prévoyance et celui qui nous intéresse, l’assurance santé. Comme
de nombreuses mutuelles, celle de Malakoff Médéric s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux
professionnels. Que pensent les assurés ? Voici quelques réponses.

Les points forts de la complémentaire santé vus par les assurés sont les suivants :


  • Le niveau de remboursement est avantageux et les remboursements sont rapides.
  • Les forfaits sont importants : hospitaliers, dentaires et optiques.
  • Les médecines douces sont bien remboursées.
  • La mutuelle est avantageuse si l’assuré contracte plusieurs contrats ou s’il est couvert
  • par une mutuelle d’entreprise.


Les points faibles de la complémentaire santé vus par les assurés sont les suivants :


  • Il est difficile de joindre un conseiller et d’obtenir des réponses. Pour joindre la
  • hotline, les appels sont surtaxés et n’aboutissent qu’une fois sur deux.
  • Le tiers payant est très pratiqué dans les grandes villes mais quasi inexistant ailleurs.
  • Les tarifs ont augmenté de près de 25% ces deux dernières années aussi bien pour les
  • particuliers que pour les mutuelles d’entreprise obligatoire.
  • Pour les particuliers, les offre nouveaux clients sont très avantageuses mais ne le
  • restent pas.
  • La résiliation est délicate et souvent longue. Une demande de résiliation est souvent
  • un élément déclencheur d’une nouvelle offre plus avantageuse.


La satisfaction des assurés n’est pas homogène. Les assurés profitent néanmoins d’un site
web complet avec des conseils, des vidéos et des dossiers santé. L’accès à leur compte en
ligne est simplifié et fournit toutes les informations nécessaires.

Que vous soyez un particulier ou une entreprise, n’hésitez pas à vous connecter sur
www.malakoffmederic.com pour en savoir plus.

Comparer les différentes offres de mutuelles et complémentaires santé : comparateur mutuelle

jeudi 7 juillet 2011

Le nombre de maladies chroniques graves en augmentation

Près de 17 % de Français sont atteints aujourd'hui d'une maladie chronique grave. Depuis les six
dernières années, une augmentation de 4 % par an a été constatée. En un an, 340 000 personnes
sont donc venues rejoindre la liste des malades atteints d'affections chroniques graves.

Classés dans les maladies chroniques graves : diabète, schizophrénie, hypertension, cancer. Toutes
ces maladies sont des ALD (Affections de Longue Durée) dont la plus représentée à l'heure actuelle
est le diabète appelé aussi "épidémie silencieuse du siècle".

En 2000, on comptait 1 million de diabétiques en France. Près de 2 millions de personnes sont
atteintes de diabète aujourd'hui, soit plus de 6 % en un an. L'estimation du coût annuel du diabète
serait de 10 milliards d'euros. Cette progression du nombre de malades diabétiques s'explique en
partie par le vieillissement de la population.

Concernant plus généralement les maladies chroniques graves, un peu plus de 15 % des assurés
du Régime Général de la Sécurité Sociale sont pris en charge à 100 % pour au moins l'une d'entre
elles. Ce nombre en hausse considérable représente près de 66 % du budget "dépenses Santé". Les
pouvoirs publics se penchent plus encore aujourd'hui sur la maîtrise des dépenses afin de parvenir à
un meilleur équilibre des comptes. Pour ce faire, l'idée de maîtriser le nombre d'ALD a commencé à
faire son chemin. Il reste tout de même une donnée de taille : l'augmentation du nombre de malades
qui, elle, sera plus difficile à enrayer.

La Mutuelle du Sud propose à ses clients diabétiques des soins pédicures, un dépistage par "glycémie
capillaire" ainsi que des journées informatives, des consultations chez les spécialistes (neurologues,
cardiologues, ophtalmologues…) ou encore des séjours hospitaliers à visée thérapeutique
(médicaments, diététique, information éducative…). Pour plus d'informations cliquer sur http://
Mutuelledefrancesud.com

Illustration © Geneapll.wordpress.com

mercredi 6 juillet 2011

Révision de la contractualisation

Depuis juillet 2009, l’article 22 de la loi HPST permettait aux mutuelles de s’allier à plusieurs
professionnels de la santé afin de créer un réseau grâce à la contractualisation. Moins de 2
ans plus tard, la loi est modifiée et la contractualisation entre mutuelle et professionnels de
la santé n’est plus autorisée.

La Mutualité Française, qui compte plus de 18 millions d’assurés, ne comprend pas ce
changement. En effet, la contractualisation permet l’élaboration de réseaux et assure une
meilleure prise en charge des soins de santé des assurés. Les médecins et professionnels
membres du réseau s’engagent à pratiquer des tarifs prédéfinis. La contractualisation est
également la solution face aux abus des dépassements d’honoraires.

Autre incohérence, la Mutuelle Générale de l’Education Nationale (MGEN) a récemment été
condamnée pour avoir varié les niveaux de prestations garanties aux assurés. Or, à la suite
de la modification de la loi HPST, le gouvernement demande aux mutuelles et assurances
santé d’instaurer des différences de prestation selon les contrats des assurés.

La Mutualité Française se distingue par sa participation aux différents projets et négociations
entrepris par le gouvernement. En signe de protestation face à l’interdiction de mener à
bien des campagnes de contractualisation, la Mutualité Française a décidé de se retirer des
négociations portant sur la nouvelle convention nationale des médecins libéraux.

mardi 5 juillet 2011

Le dépistage de la prostate progresse



Pour avoir toutes les chances de découvrir précocement les risques de cancer de la prostate, la recherche d'une molécule spécifique (la PSA) est déterminante. S'il existe un risque de cancer de la prostate, la concentration de PSA est en augmentation dans le sang. Il s'agit donc d'un moyen rapide et fiable. Cette avancée médicale est d'autant plus intéressante qu'en plus de découvrir l'existence d'un cancer, elle permet de déterminer les probabilités d'exposition au cancer de la prostate des patients.

Douze mille sujets mâles ont été testés pour mener à bien cette étude suédoise. Il s'avère que si la recherche de PSA est entreprise chez des hommes de moins de 50 ans, elle permet de prédire le risque de développer un cancer de la prostate et plus généralement les cancers métastatiques.

On sait désormais qu'un dixième des sujets mâles qui, dès l'âge de 40 ans, présentaient un taux de PSA élevé, ont développé un cancer et en sont décédés. Le taux de PSA permet donc de localiser une population à risque. L'avantage est de pouvoir orienter très tôt les sujets jeunes vers un suivi médical annuel avec, si besoin, une orientation thérapeutique.

A contrario, les hommes dont le taux de PSA reste minime pourront se contenter d'une moindre surveillance.

Il était difficile jusqu'alors de déterminer les risques de développer un cancer prostatique et trop souvent celui-ci était découvert car devenu symptomatique. Les différents symptômes ressentis lors d'un cancer de la prostate avancé sont généralement : impuissance sexuelle, douleurs, dysfonctionnement de certains organes, rétention importante d'urine, sang dans les urines (hématurie). Rappelons que, hormis le cancer du poumon, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme, en France.

Quoiqu'il en soit, étant donné le déremboursement de bon nombre de médicaments et autres soins par l'Assurance Maladie, il est fondamental d'adhérer à une Mutuelle prend le rais et qui mise sur la prévention.

Illustration © Healthylivestyle.com

lundi 4 juillet 2011

E-réputation de la complémentaire santé d’AG2R La Mondiale ? (synthèse des avis consommateurs sur le Web)



Toujours dans le cadre de notre enquête, nous nous intéressons aujourd’hui à la mutuelle
d’AG2R La Mondiale. AG2R La Mondiale propose des assurances santé, des offres de
prévoyance, d’épargne et des aides pour la retraite. AG2R La Mondiale travaille autant avec
les particuliers qu’avec les entreprises. Que pensent les assurés ? Voici quelques réponses.

Les points forts de la complémentaire santé vus par les assurés sont les suivants :

• La disponibilité et la compétence des conseillers sont particulièrement appréciées par
les assurés aussi bien par téléphone qu’en agence.
• Tous les forfaits sont avantageux : hospitaliers, dentaires et optiques.
• Les dépassements d’honoraires sont très bien pris en charge.
• Les remboursements des soins sont très rapides.
• Les tarifs appliqués sont avantageux aussi bien pour les particuliers que pour les
entreprises.
Les mutuelles d’entreprise profitent de nombreux bonus.


Les points faibles de la complémentaire santé vus par les assurés sont les suivants :

• Les avantages proposés aux entreprises sont proportionnels à leur taille. Les petites
entreprises n’ont pas de bonus et peinent à faire diminuer les tarifs.
• A part à la pharmacie, il n’y a pas de possibilité de profiter d’un tiers payant.
• Les prix augmentent chaque année et il est parfois difficile voir impossible, dans le
cadre d’une mutuelle employeur obligatoire, de résilier un contrat.
• Les offres pour les nouveaux adhérents sont très avantageuses mais la fidélité est mal
récompensée.

Les assurés sont globalement très satisfaits. La satisfaction augmente pour les salariés
des grandes entreprises qui bénéficient d’AG2R La Mondiale comme mutuelle employeur
obligatoire.

Que vous soyez un particulier ou une entreprise, n’hésitez pas à vous connecter sur
www.ag2rlamondiale.fr pour en savoir plus.

Comparer les différentes offres de mutuelles et complémentaires santé : comparateur mutuelle

Illustration © http://yannigroth.wordpress.com/


samedi 2 juillet 2011

Mieux comprendre les remboursements des soins de santé



La Sécurité Sociale rembourse une partie des soins médicaux. Pour avoir une meilleure
couverture de santé, plus de 9 Français sur 10 souscrivent une complémentaire santé.
Cette complémentaire santé couvre les dépenses de soins d’un assuré qui ne sont pas
remboursées par l’Assurance maladie.

Les conditions de remboursement diffèrent selon la mutuelle choisie et le contrat souscrit.
Les remboursements s’expriment de 3 façons :

Le remboursement exprimé en pourcentage

Le remboursement forfaitaire

Remboursement effectué par rapport à
la base de remboursement de la Sécurité
Sociale

Remboursement effectué selon le barème
de la Sécurité Sociale

Remboursement des frais engagés par
l’assuré

Le remboursement des frais réels

Certains forfaits restent à la charge de l’assuré. C’est le cas des franchises solidaires
et responsables. Elles coûtent entre 0,50€ et 2€ et sont prélevées sur les boites de
médicaments, les actes médicaux et les transports médicaux. Les franchises sont plafonnées
et ne peuvent pas dépasser 50€ par an. Les mineurs, les femmes enceintes et les
bénéficiaires de la CMUC ne paient pas cette franchise.

Il se peut aussi que l’assuré ait à payer un supplément s’il ne respecte pas le parcours de
soins ou s’il consulte un médecin non conventionné qui pratique une tarification libre.

Voici un schéma qui explique clairement et simplement les remboursements des soins
médicaux. Il a été créé par l’Union nationale des organismes d’assurance maladie
complémentaire en partenariat avec Mutualité Française.

Illustration © http://www.blognoel.com/

vendredi 1 juillet 2011

Les Mutuelles employeur obligatoires



Une mutuelle employeur obligatoire est un contrat de prévoyance collective. Elle permet
bien souvent des avantages sociaux et/ou fiscaux. L'employé a la possibilité de choisir son
niveau de garantie.

Toutefois, il peut arriver qu'un employé ait déjà choisi d'adhérer à une mutuelle
complémentaire au moment où son entreprise met en place la mutuelle employeur
obligatoire. Des dérogations sont juridiquement prévues, permettant de ne pas adhérer à ce
type de mutuelles dans les cas exclusifs suivants :

• salarié déjà employé par l'entreprise au moment de la mise en place d'une mutuelle
employeur obligatoire,

• employé sous Contrat à Durée Déterminée (CDD) et travailleur sous contrat
saisonnier,

• tout bénéficiaire de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMUC),

• personnel à employeurs multiples bénéficiant déjà d'une couverture complémentaire
à caractère obligatoire par l'un de ses employeurs,

• tout salarié qui bénéficie du régime complémentaire de son conjoint au jour de
la mise en place de cette mutuelle employeur obligatoire, à condition que cette
possibilité ait été indiquée car aucun avenant n'est autorisé.

La mise en place d'une mutuelle employeur obligatoire ne peut être effective qu'après
décision unilatérale de l'employeur. En règle générale, la protection de l'employé sous ce
type de contrat est renforcée. Enfin, les cotisations restant à la charge des employés sont
moins onéreuses que dans le cas d'une cotisation à titre individuel, l'entreprise bénéficiant
de tarif de groupe.

Illustration © http://heathoops.net/
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