jeudi 31 mars 2011

Le paradoxe des mutuelles


Deux personnes peuvent être assurées à la même mutuelle, choisir le même contrat et avoir des cotisations différentes. C’est ce qui est couramment appelé le paradoxe des assurances. Le cas le plus fréquemment rencontré est le suivant : un assuré bénéficie de meilleurs tarifs en tant que nouveau client qu’en tant que client fidèle.

La nouvelle tendance au niveau des mutuelles est de faire du low-cost. Celui-ci n’est pas proposé par de nouvelles enseignes mais bien par les mutuelles existantes. Ainsi la Macif a créé Idmacif et Groupama a créé Amaguiz. Les offres dites low-cost sont des offres généralement disponibles sur Internet et attirent des milliers de nouveaux assurés.

L’arrivée du low-cost est responsable de grosses disparités parmi assurés. En effet, les contrats low-cost sont identiques aux contrats existants. Aussi pour les mêmes garanties, les nouveaux assurés paient jusqu’à 50% de moins que les assurés fidèles.

Les assurés ont plus de pouvoirs qu’ils le pensent. En effet, pour les assureurs, fidéliser ses clients est aussi important que d’en séduire de nouveaux. C’est pourquoi les assurés fidèles peuvent facilement négocier le prix et les garanties de leur contrat. Surtout qu’aujourd’hui grâce à la loi Châtel, il est possible de résilier facilement son assurance.

Pour plus d’information sur le low-cost, connectez-vous sur www.idmacif.fr ou www.amaguiz.com. Et n’hésitez pas à consulter notre fiche résilier un contrat de mutuelle.

mercredi 30 mars 2011

Désert médicaux, l’avis des étudiants en médecine


La population et le gouvernement le savent : la répartition des médecins en France est inégale et certaines zones géographiques sont tout simplement abandonnées. On parle de désertification médicale. Comment remédier à la désertification ? Faut-il imposer un lieu d’exercice aux étudiants en médecine ?

Dans les années à venir l’Ile de France, le Languedoc-Roussillon, le Centre, la Picardie et la Corse devraient fortement touchés par la désertification. En revanche, l’Aquitaine et la Normandie enregistrent une hausse du nombre de médecins. Les étudiants en médecine sont les premières cibles des mesures qui pourraient être adoptées pour limiter la désertification médicale et ils sont très en colère.

Ces derniers n’hésitent pas à rappeler que leurs études sont longues et coûteuses. Une fois l’externat obtenu, c’est à l’issue d’un concours national, l’internat, qu’ils choisissent leur spécialité ainsi que leur futur lieu d’exercice, quand cela est possible. Nombreux sont ceux qui visent des spécialités comme la cardiologie, la chirurgie ou la radiologie. Etre médecin généraliste n’est que très rarement un premier choix, cette spécialité n’est pas reconnue à sa juste valeur et ne garantie pas la même qualité de travail et de vie que les spécialités de prestige.

Pour les étudiants en médecine, si le gouvernement veut enrayer la désertification médicale annoncée, ils doivent dès à présent redorer la spécialité généraliste et attirer les jeunes médecins dans les déserts médicaux en les aidants à démarrer leur activité, en diminuant les coûts de gestion d’un cabinet médical et surtout en commençant à les aider pendant leurs études.
Ce travail, d’autres le font déjà. Les grands noms de la mutuelle, qui s’engagent à créer des réseaux de professionnels de santé disponibles dans toute la France, sollicitent chaque année des étudiants pour s’installer dans les déserts médicaux.

Illustration © leroyaumededamebidet.blogspot.com

mardi 29 mars 2011

Les risques liés au tourisme médical



Le tourisme médical attire chaque année de plus en plus de patients français. Grâce au tourisme médical, il est possible de se faire soigner plus rapidement, pour moins cher qu’en France et surtout de combiner les soins à une ou deux semaines de vacances. Pourtant se faire soigner à l’étranger n’est pas sans risque !

Les recommandations faites par les Ministères du Tourisme et de la Santé peuvent être très utiles. En effet, les agences spécialisées dans le tourisme médical ne garantissent pas les soins. Il faut s’assurer de la qualification des médecins et de la qualité de l’hôpital (hygiène et suivi postopératoire). Pour les soins reçus à l’étranger, en dehors de l’Union européenne, le gouvernement français est ferme : il ne peut pas contrôler la qualité des soins pratiqués à l’étranger et donc se décharge des éventuelles complications.

Parmi les risques, selon les destinations, on recense :
• les maladies telles que le paludisme, la dengue, l’hépatite A…
• les infections nosocomiales,
• les complications graves liées à l’intervention,
• les soins postopératoires organisés selon la durée du séjour et non selon les besoins du patient,
• les problèmes de cicatrisation causés par une exposition trop rapide au soleil.

L’Assurance maladie et les organismes de mutuelle ne prendront pas en charge les interventions médicales reçues à l’étranger ainsi que les soins engendrés par ces interventions. Pour avoir un minimum de garanties, les patients doivent s’assurer en souscrivant une assurance-assistance internationale.


Illustration © http://avismutuelle.over-blog.com/article-le-tourisme-medical-vecteur-de-transmission-des-maladies-nocosomiales-55551065.html

lundi 28 mars 2011

L’accompagnement des diabétiques à un nom : Sophia



La Mutualité Française avait lancé le concept du suivi téléphonique avec Priorité Santé Mutualiste, un service de renseignement téléphonique disponible au 39 35. Aujourd’hui l’Assurance maladie ouvre elle aussi une ligne. Cette dernière se nomme Sophia et s’adresse aux malades atteints de diabète.

Le programme Sophia n’est pas nouveau, il est déjà disponible depuis 3 ans. Face à la forte demande et aux besoins des Français, le service Sophia a pris de l’ampleur. Il est entièrement gratuit et disponible partout en France. Le rôle de Sophia est d’assurer un accompagnement des diabétiques mais aussi de dépister et de prévenir. Depuis peu, l’accompagnement se fait par téléphone et ne se limite pas aux horaires de bureau.

Grâce aux 80 infirmiers du réseau Sophia, les patients peuvent bénéficier d’une surveillance de leur taux de glycémie, être conseillés sur leur régime alimentaire ou obtenir des informations sur les traitements disponibles et leur posologie. Tous les patients concernés reçoivent de l’Assurance Maladie un petit livret leur expliquant les avantages et l’accès à Sophia.
L’utilité de Sophia n’est plus à prouver. Les participants au programme sont en meilleure santé, leur taux de glycémie est plus faible que celle d’un diabétique non suivi. De plus, les 100 000 participants acceptent les examens médicaux préventifs et curatifs plus facilement.

Pour profiter du suivi Sophia, contactez votre Assurance maladie. Vous pouvez aussi vous connecter sur www.sophia-infoservice.fr ou appeler le 0811 709 709.

samedi 26 mars 2011

Trouver le bon psy



Derrière l’appellation « Psy » se cache beaucoup de praticiens : psychologue, psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste… Quel est leur rôle ? A qui s’adresser ? Comment sont-ils remboursés ? Voici quelques conseils pour trouver le bon psy.

Le Psychologue : Il aide à surmonter des problèmes de moyenne importance comme un divorce ou un licenciement par le biais de discussion, de tests et de mise en situation. Il peut faire suivre une psychothérapie.

Le Psychiatre : Il soigne les maladies mentales et les troubles psychiques lourds. Il peut prescrire des antidépresseurs et demander une hospitalisation.

Le Psychothérapeute : Il aide à faire face aux difficultés en travaillant sur les comportements et les réactions. Les séances s’organisent autour de la discussion et de l’écoute.

Le Psychanalyste : Il fait suivre des psychanalyses en développement la connaissance de soi et de ses capacités (théories de Freud).

Pour être remboursées, les séances chez un psy doivent être faites à la demande d’un médecin traitant. Les psychothérapeutes et les psychanalystes ne sont pas reconnus par le corps médical, leurs séances se font dans des cabinets privés et ne sont donc pas prises en charge. Une séance de 45 minutes est facturée entre 40€ et 120€. Les séances chez les professionnels reconnus et dans le cadre d’un parcours de soins sont remboursées à 70% par l’Assurance maladie puis complétées par la mutuelle.
Pour les étudiants, les universités mettent à leur disposition un Bureau d'aide psychologique universitaire. Lycéens et étudiants ont donc la possibilité de se faire suivre gratuitement.

Attention, si les rendez-vous chez le psychothérapeute ou le psychanalyste ne sont pas pris en charge car les titres ne sont ni contrôlés, ni reconnus par un diplôme. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant.

Illustration © http://lautreje.blogspot.com/2011/01/secrets-de-psys-vendre.html

vendredi 25 mars 2011

Troubles alimentaires, la prise en charge indispensable



Aujourd’hui la nutrition est au cœur de l’actualité tout comme les troubles alimentaires. Anorexie, boulimie, hyperphagie, les troubles alimentaires sont aussi nombreux que méconnus. Pourtant ils sont fréquents et s’en prennent aux adolescents. La prise en charge des troubles alimentaires est souvent insuffisante alors qu’elle est entièrement remboursée par l’Assurance maladie et les organismes de mutuelle.

Les troubles alimentaires comme l’anorexie, la boulimie ou l’hyperphagie sont des maladies graves. Une récente étude réalisée Archives of General Psychiatry démontre même que ces troubles alimentaires sont des troubles psychiatriques qui se concluent par un isolement total ou par le décès du patient. Les troubles alimentaires sont également la deuxième cause de suicide chez les moins de 20 ans.

A l’automne 2010, la Haute autorité de la santé avait publié une liste de recommandations destinée aux généralistes pour apprendre à reconnaitre l’anorexie. Aujourd’hui les efforts se tournent vers une meilleure prise en charge du patient.
En effet, selon la gravité des troubles alimentaires, le patient sera suivi à domicile ou en milieu hospitalier. La prise en charge des troubles alimentaires inclut un suivi médical, un suivi nutritionnel, un suivi comportemental et enfin un suivi analytique. La durée de la prise en charge varie de 2 à 5 ans.

Les soins liés à la prise en charge de troubles alimentaires comme l’anorexie, la boulimie ou l’hyperphagie sont entièrement remboursés par l’Assurance maladie et les complémentaires santé à condition qu’un médecin traitant en fasse la demande et que le parcours de soins soit respecté.

jeudi 24 mars 2011

Zoom sur le tourisme médical



Si l’on se compare à nos voisins européens ou aux américains, nous pouvons affirmer que le système de santé français est l’un des meilleurs. Pourtant depuis une dizaine d’années nous sommes de plus en plus nombreux à pratiquer le tourisme médical.

Grâce au tourisme médical, il est possible de se faire soigner plus rapidement et pour moins cher. Selon la destination choisie, la qualité des soins varient. Les soins les plus pratiqués à l’étranger sont ceux qui nous coûtent le plus en France : opération de chirurgie esthétique, soins dentaires et soins ophtalmiques.

Les destinations proposent chacune une spécialité. Pour exemple, la Hongrie est à privilégier pour les soins dentaires, la Pologne pour les soins ophtalmiques et les pays du Maghreb nous accueillent pour nos interventions de chirurgie esthétique. En Asie, la Thaïlande et l'Inde sont les destinations les plus prisées pour les interventions de chirurgie cardiaque, spécialité où les délais d’intervention en France se comptent en années !

Les tarifs pratiqués à l’étranger sont très avantageux. Toujours selon la destination, ils sont 40 à 70% moins chers que les tarifs pratiqués en France. De plus, depuis 2005, il est possible de faire une demande auprès de l’Assurance maladie pour une prise en charge partielle de soins faits à l’étranger. Les soins doivent alors être pratiqués par un médecin dont la qualification est reconnue.

Les soins reçus au sein de l’Union européenne sont eux remboursés comme ceux reçus en France, sans demande ni autorisation préalable. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre organisme de mutuelle et l’Assurance maladie.
Et vous, êtes-vous prêt à vous faire soigner à l’étranger ?


mercredi 23 mars 2011

Lancement du second Plan Maladies Rares



En 2005, un Plan Maladies Rares a été lancé dans le but d’aider les victimes. Ce premier plan fut une réelle victoire. Les 3 millions de Français atteints de maladies rares ont aujourd’hui accès à de nombreux soins dès leur mise à disposition. Après le succès du premier Plan Maladies Rares le Ministère de la Santé a décidé de lancer le second Plan Maladies Rares.

Depuis 2005 et le lancement de la première campagne, la France est reconnue dans toute l’Europe pour ses recherches et ses bons résultats sur les maladies rares. C’est en France que les victimes sont le mieux prises en charge grâce à l’appui de l’Assurance maladie et des différents organismes de mutuelles. C’est aussi en France que l’on peut bénéficier le plus rapidement des nouveaux traitements.

Le nouveau Plan Maladies Rares se déroulera entre 2011 et 2014. La grande nouveauté de ce plan est la participation des associations de patients. Le second Plan Maladies Rares s’organisera autour de 3 grandes mesures :
• Améliorer la prise en charge des patients,
• Déployer et financer la recherche sur les 7000 maladies rares répertoriées,
• Développer des partenariats à l’échelle européenne pour faire avancer les résultats.

Grâce à l’appui du gouvernement, des laboratoires pharmaceutiques, de grands groupes de mutuelles et d’un très grand nombre de donneurs privés, le Ministère de la Santé et celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le second Plan Maladies Rares sera financé à hauteur de 180 millions d’euros.

mardi 22 mars 2011

Une nouvelle offre signée Mutuelle Prévoyance Santé



La Mutuelle Prévoyance Santé a étendu sa gamme d’offre de complémentaire santé. Grâce à la nouvelle gamme, la Mutuelle Prévoyance Santé espère répondre aux besoins d’un grand nombre de Français. La gamme inclut aussi bien des formules basiques qui couvrent un minimum de besoins que des formules tout compris.

La Mutuelle Prévoyance Santé offre 3 gammes de contrat d’assurance santé :

La gamme ECO

La gamme ECO couvre les garanties de base comme l’hospitalisation seule. Tous les actes médicaux et chirurgicaux sont pris en charge mais pas les dépassements d’honoraire. L’assuré doit donc choisir ses médecins et spécialistes selon les tarifs qu’ils appliquent pour être intégralement remboursé. Il en est de même pour les soins de villes, les dépenses en pharmacie, les analyses médicales et les dépenses optiques et dentaires.

La gamme CLASSIQUE

La gamme classique regroupe les garanties SOLIDARITE et COMPLET. Elle couvre tous les frais déjà couverts par la gamme ECO mais prend en plus en charge les dépassements d’honoraires. Cependant ces derniers sont plafonnés.

La gamme PREMIUM

La gamme PREMIUM regroupe les garanties SOLIDARITE et RENFORCE. Elle couvre une large majorité des dépenses de santé mais aussi les dépistages, les médecines douces et une aide ménagère en cas de besoin.

Pour en savoir plus sur la nouvelle offre proposée la Mutuelle Prévoyance Santé, connectez-vous sur : www.mutuelleprevoyancesante.fr

lundi 21 mars 2011

Questions autour du don de moelle osseuse


Nous sommes tous sensibilisés au don d’organes ou au don du sang. Le don de moelle osseuse est lui beaucoup moins répandu en France. Les donneurs sont rares et la pénurie persiste. Du 7 au 12 mars a eu lieu la 6e campagne du don de moelle osseuse. Cette campagne a été largement soutenue par les mutuelles du groupe de la Mutualité Française.

Voici quelques réponses aux questions que l’on se pose autour du don de moelle osseuse :

Quels sont les besoins ?

La France compte de nombreuses minorités ethniques. Ces dernières sont largement sous représentées au Registre France Greffe de Moelle de l’Agence de la biomédecine et n’obtiennent que très rarement les soins adéquates en France. Les minorités maghrébines ou africaines sont donc les premières cibles de la campagne de don de moelle osseuse. La Mutualité Française rappelle néanmoins que la pénurie est telle que tout don est bienvenu.

Comment s’inscrire pour faire un don ?

Pour faire un don, il faut avoir entre 18 et 50 ans. Les donneurs volontaires peuvent s’inscrire dans les hôpitaux qui ont un service de don. Les plages horaires sont aménagées pour recevoir les donneurs potentiels. Ces derniers sont invités à répondre à un questionnaire de santé et à faire une prise de sang qui déterminera leur compatibilité. Ils seront ensuite inscrits au Registre France Greffe de Moelle de l’Agence de la biomédecine.

Comment la moelle osseuse est-elle prélevée ?

Il existe deux modes de prélèvement. Le premier est un prélèvement dans les os du bassin. Il est effectué sous anesthésie générale et nécessite 48h d’hospitalisation. Le second est un prélèvement par aphérèse. La moelle osseuse est alors prélevée dans le sang et se réalise en 4 heures. C’est le médecin responsable de la greffe qui décidera du type de prélèvement à privilégier.

Pour en savoir plus connectez-vous sur : www.dondemoelleosseuse.fr

vendredi 18 mars 2011

IVG et contraception des adolescentes


En 2010, le nombre d’Interruption volontaire de grossesse chez les moins de 18 ans a dépassé la barre des 15 000. Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme face à ce chiffre record et somment les autorités de la santé de prendre des mesures pour améliorer l’information et l’accès à la contraception des plus jeunes.

La moitié des grossesses des adolescentes de moins de 18 ans se concluent par une IVG. Or une IVG est un acte médical lourd qui laisse des traces physiques et psychologiques sur les jeunes filles.

Pour réduire le nombre d’IVG, une seule solution : informer les adolescents sur les moyens de contraceptions disponibles et leur rôle. Israël Nisand, professeur et chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg a créé le réseau Info Ado.

Info Ado aide les jeunes à trouver la contraception qui leur convient et à se la procurer. En effet, les ados ont des difficultés à se faire prescrire un contraceptif régulier et même un contraceptif d’urgence. Les infirmières scolaires et les plannings familiaux ne sont disponibles que dans les grandes villes et leur accès est soumis à de grosses contraintes horaires.

Grâce à Info Ado, les jeunes peuvent rencontrer un médecin ou un pharmacien qui appartient au réseau. Ils peuvent se procurer un contraceptif et surtout discuter de contraception avec la personne vers laquelle ils ont été dirigés.

L’Assurance maladie et les différents organismes de complémentaire santé vont prochainement mettre en place un dispositif permettant aux adolescents de bénéficier d’une contraception et d’un suivi médical entièrement gratuits.

Pour plus d’information sur Info Ado : http://info-ado.u-strasbg.fr/

jeudi 17 mars 2011

Une journée dédiée au sommeil


Le sommeil est vital. Aujourd’hui, 20% des Français somnolent au cours d’une journée. Ces somnolences sont la première cause d’accident mortel sur les autoroutes françaises. La fatigue a un impact négatif sur la santé. C’est pour quoi chaque année, le 18 mars, la journée du sommeil est organisée.

La fatigue et la somnolence sont causées par une mauvaise qualité du sommeil. Elles touchent aussi bien les hommes que les femmes. D’après un récent sondage réalisé par l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) à la demande de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), chaque individu a besoin de 8 heures de sommeil chaque nuit.

Malheureusement le mode de vie des Français ne leur permet pas d’accumuler un nombre d’heure de sommeil suffisant : 30% de la population dort moins de 6 heures par nuit et seulement 15% des Français parviennent à dormir au moins 8 heures par nuit.

A cela s’ajoute le fait que près de 20% des Français passent chaque jour plus de 2h dans les transports et 35% des travailleurs français ont des horaires irréguliers. Ces personnes sont majoritairement touchées par la somnolence sévère.

Pendant la journée dédiée au sommeil, l’INSV et la MGEN rappellent que préserver son sommeil c’est préserver sa santé. En prenant de bonnes habitudes, il est possible d’améliorer son sommeil. Il faut veiller à :

· Eteindre la télé, l’ordinateur ou la radio une heure avant de dormir,

· Manger léger le soir,

· Aérer sa chambre et maintenir la température sous les 18°,

· Investir dans une bonne literie,

· Prévenir son médecin de ses troubles du sommeil.

Pour participer à l’un des rassemblements de la journée du sommeil, renseignez-vous sur : http://www.institut-sommeil-vigilance.org/insv-pages/journee-du-sommeil.php

mercredi 16 mars 2011

Mars Bleu


Depuis 2009, la Mutuelle Sociale Agricole, l’Institut National du Cancer et le Ministère de la Santé organisent ensemble des campagnes nationales contre le dépistage du cancer colorectal. Malgré tout, les Français restent peu nombreux à se faire dépister. En 2011, une campagne sans précédent a vu le jour, cette campagne est appelée Mars Bleu.

La Campagne Mars Bleu, comme son nom l’indique, durera tout le mois de mars. Elle concerne les hommes et les femmes âgés de 50 ans et plus. Si toutes les personnes concernées acceptaient le dépistage, la mortalité liée au cancer colorectal diminuerait de 20 à 25%. Aujourd’hui le taux de participation est bas : moins de la moitié des plus de 50 ans a accepté de se faire dépister.

Le dépistage du cancer colorectal se traduit par un test appelé Hémoccult. C’est une recherche de sang dans les selles. Si à trois reprises du sang est détecté, le test Hémoccult est considéré comme positif. Il est donc suivi d’une coloscopie. Si le test est négatif, il sera reproposé tous les 2 ans.

Toutes les personnes concernées par le dépistage du cancer colorectal reçoivent un courrier de l’Assurance maladie. Le dépistage est entièrement pris en charge.

Chaque année, 40.000 nouveaux cancers colorectaux sont diagnostiqués. Le cancer colorectal est le 3e le plus fréquent et la 2e cause de mortalité en France. Profitez de votre prochain rendez-vous chez votre médecin pour discuter du dépistage avec lui.

mardi 15 mars 2011

Une cotisation dépendance combinée à celle de la complémentaire santé


La population française vieillit. En plus du financement des retraites, le coût de la dépendance inquiète. De nombreuses mesures sont en discussion avec le gouvernement et l’Assurance maladie, dont la création d’une 5e branche à la Sécurité Sociale. De son coté le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) propose d’inclure une cotisation d’assurance dépendance dans celle de la complémentaire santé.

Après cette proposition, la Gema a été suivie par le syndicat professionnel des mutuelles d'assurances et la Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF). Ensemble ils souhaitent faire une proposition et la défendre auprès du ministère de la santé.

La cotisation dépendance aurait un coût compris entre 10€ et 20€ par mois. Ce supplément viendrait s’ajouter aux cotisations mensuelles prélevées par les mutuelles. D’après les études menées par la Gema la cotisation dépendance permettrait de garantir une rente de 500€ par mois en cas de dépendance.

Pour le moment, le gouvernement n’est pas favorable à cette sur-cotisation qui accentuerait les inégalités des Français face à l’accès aux soins de santé. Le « chantier de la dépendance » lancé par le ministère de la santé devrait donner lieu à la création de nouvelles réformes de santé.

Les premières mesures sont attendues pour 2012.


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lundi 14 mars 2011

La cigarette est aussi dangereuse pour les femmes


Le XXIe siècle marque un tournant dans la société : les femmes fument autant que les hommes. Même si l’espérance de vie de la gente féminine reste élevée, l’écart entre les hommes et les femmes se réduit considérablement. De nombreuses jeunes femmes se mettent à fumer dans l’espoir de perdre quelques kilos et refusent d’arrêter de peur de prendre ou reprendre du poids.

Les médias prônent chaque semaine la beauté par la minceur poussant femmes et adolescentes à acheter leur premier paquet de cigarette. Ce qu’ignorent les femmes c’est que pour quelques kilos de moins, elles mettent leur santé et leur vie en danger.

Grâce à la cigarette, le corps consomme 10% de calories en plus chaque jour. La cigarette est un puissant coupe-faim et altère le goût des aliments. Par conséquent, elle fait maigrir ! A cela s’ajoute les efforts des grandes marques de tabac qui multiplient leurs stratégies marketing pour séduire les femmes.

Nombreuses sont les mutuelles qui proposent un suivi médical pour les personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Le sevrage tabagique fait même partie des garanties de base et il est automatiquement proposé aux femmes en âge d’avoir un enfant.

Les mutuelles du groupe de la Mutualité Française ont mis en place un service appelé Priorité Santé Mutualiste. Ce service est disponible par téléphone aux 39 35. Grâce à Priorité Santé Mutualiste, les assurés qui souhaitent arrêter de fumer son suivi grâce à un programme personnalisé de sevrage tabagique.


Illustration © http://pelenop.fr/wp-content/uploads/2010/05/cigarette1927.jpg

vendredi 11 mars 2011

Les Mutuelles de France s’adaptent aux femmes


Les Mutuelles de France ont cernées les besoins des femmes. Les hommes et les femmes ont des rôles très différents. C’est pourquoi, en ce qui concerne la prise en charge de la santé, il est impératif de traiter les hommes et les femmes différemment.

Pour répondre aux attentes des femmes, les Mutuelles de France ont dans un premier temps appliqué la parité au sein de leurs équipes. Ainsi les hommes comme les femmes ont la parole et proposent leurs idées pour améliorer l’offre de complémentaire santé. Tout est passé au peigne fin : niveau social, activité professionnelle, nombre d’enfants, prise en charge indispensable, prise en charge annexe, dépistage, etc.

Les Mutuelles du Sud adaptent leurs contrats à chaque génération. Aujourd’hui elles ont pris conscience que les femmes vivaient plus longtemps, qu’elles fumaient mais surtout qu’elles étaient touchées par la précarité même en étant mère de famille.

Les contrats proposés par les Mutuelles de France offrent des dépistages du cancer du sein, des forfaits médecines douces, une bonne prise en charge pendant la grossesse et parfois même une aide ménagère pour subvenir aux besoins de la famille. Les tarifs sont dégressifs selon le nombre de membres dans la famille et des tarifs spéciaux sont proposés aux mamans qui vivent avec des moyens limités.

Pour connaitre l’évolution et l’actualité mais aussi pour souscrire aux Mutuelles de France, connectez-vous sur www.mutuelledefrance.fr

jeudi 10 mars 2011

Les sites de santé sont-ils fiables ?


Les sites de santé se multiplient sur la toile et sont très consultés par les Français. Ces derniers y recherchent des informations sur les maladies, les traitements, les médicaments et même la prévention. Un groupe de médecins a, à la demande du ministère de la santé, évalué plusieurs sites web pour vérifier leur sérieux.

En France, nous sommes plus de 60% à consulter les sites de santé sur Internet. Ils contiennent des milliers d’informations disponibles en permanence. Pourtant, il ne faut pas croire tout ce qui est écrit sur ces sites. Voici quelques conseils pour ne tirer que les avantages des sites de santé.

Ne consultez que des sites sérieux et recommandés par des professionnels de la santé comme le site Vidal ou Doctissimo. Ils sont très nombreux et possèdent généralement une certification de la Haute Autorité de la Santé. Si vous cherchez des informations précises ou ciblées, évitez de vous attarder sur les forums. Contrairement aux articles des sites de santé, les contenus des forums ne sont pas rédigés par des professionnels mais par des internautes aux connaissances diverses.

Enfin, sachez que de nombreuses mutuelles parrainent des sites de santé. Certaines ont même leur propre site. Pour avoir un aperçu, connectez-vous sur :

· www.santeapps.com de SwissLife

· www.santelog.com de la mutuelle MCI

· www.viva.presse.fr


mercredi 9 mars 2011

La place des médecines douces


Les Français aiment les médecines douces et y ont recours dès que possible. Pourtant la prochaine vague de déremboursement programmée par l’Assurance maladie supprimera le remboursement de l’homéopathie. Comment les médecines sont-elles prises en charge par les mutuelles ? Que coutent-elles aux assurés ?

Les Français favorisent chaque année les médecines douces telles que l’homéopathie, la chiropractie, l’ostéopathie ou l’acupuncture. Les médecines douces ne sont pas reconnues par les médecins traditionnels qui mettent en doute leur efficacité médicale. Mais contrairement aux médicaments qui, à cause d’un service médical rendu trop faible, ne sont plus remboursés, les médecines douces sont relativement bien prises en charge.

L’homéopathie et l’acupuncture sont remboursées à 70% (du tarif conventionné) par la Sécurité Sociale. Les 30% restants sont pris en charge par les mutuelles. L’ostéopathie qui n’est pas aussi bien reconnue mais très populaire est remboursée par les mutuelles mais souvent plafonnée à 150€ par an. Le remboursement de la chiropractie n’est pas encore automatique. Seule une poignée de mutuelles proposent un forfait de remboursement des consultations similaire à celui de l’osthéopathie.

Pour savoir si vous pouvez faire appel aux médecines douces sans trop investir, n’hésitez pas à prendre contact avec votre organisme de mutuelle. La mutuelle Ociane, la MGEN, les mutuelles de la Mutualité Française et bien d’autres encore proposent un forfait médecines douces.


Illustration © http://bien-etre.bioetbienetre.fr/arts-soins-energetiques/acupuncture/nicolas-philippe/s25071.html

mardi 8 mars 2011

Frais dentaires : le ras le bol des mutuelles



Question soins dentaires, tous les français sont égaux, tous doivent mettre la main au portefeuille. La part remboursée par l’Assurance maladie est malheureusement très faible et face aux dépassements d’honoraire record pratiqués par les dentistes, les mutuelles n’arrivent plus assumer.

Les soins dentaires ont un poids financier trop importants pour les ménages français qui n’hésitent plus à repousser voir à renoncer à leur rendez-vous chez le dentiste. Pourtant 92% des Français ont une complémentaire santé !

Pour venir en aide aux Français et faire réagir les autorités de la santé, mutuelle.com a créé une carte de France des tarifs des couronnes. Le prix d’une couronne dentaire en céramique peut doubler d’un département à l’autre.

Comment payer moins cher ? Le patient est en droit de savoir à l’avance à combien se montera la facture. Il peut se connecter sur www.ameli.fr et sur le site de sa mutuelle pour connaitre le niveau de remboursement. Le dentiste, quant à lui, doit impérativement remettre un devis au patient qui aura le choix de changer de dentiste s’il le souhaite.

Pour ne pas avancer les frais, il faut privilégier les dentistes conventionnés qui ne pratiquent pas de dépassements d’honoraire, acceptent la carte vitale et proposent le tiers payant.


Tarif moyen d'une couronne dentaire ceramo-métallique

Illustration de cet article © http://bit.ly/eU2M6L

lundi 7 mars 2011

Une St-Valentin utile



Pour la St-Valentin 2011, l’USEM, groupement des mutuelles étudiantes, a organisé la Semaine des relations affectives pour les étudiants. Lors de cette semaine spéciale, les résultats d’une étude réalisée sur la santé des étudiants ont été rendus publics et de nouvelles mesures ont été prises pour assurer une meilleure prise en charge des jeunes étudiants français.

La première partie de l’étude porte sur la vie des étudiants. On y apprend que 13% des étudiants et 23% des étudiantes renoncent aux soins médicaux pour des raisons financières.

La seconde partie de l’étude du groupement de mutuelles USEM porte sur le comportement sexuel des étudiants. Des chiffres inquiétants en sont sortis : seul 1/3 des jeunes hommes parlent de contraception avec un médecin et près de la moitié des étudiants utilisent Internet pour s’informer sur la contraception et les relations sexuelles en général.

Concernant l’avortement et la pilule du lendemain, ici aussi les chiffres font réfléchir : 1/3 des étudiantes a déjà pris la pilule du lendemain à cause d’un défaut de contraception, 1/3 des étudiantes affirme oublier leur pilule contraceptive au moins une fois dans le mois et 4% des étudiantes françaises ont déjà subit une Interruption Volontaire de Grossesse.

Toutes les mutuelles étudiantes ont décidé, avec l’appui du gouvernement et de l’assurance maladie, de proposer à chaque étudiant un rendez-vous avec le médecin de son choix ou un médecin de l’université pour parler et se faire prescrire une contraception, faire un bilan de santé et faire un dépistage des Maladies Sexuellement Transmissibles. Ces examens seront entièrement pris en charge et les étudiants n’auront pas à avancer les frais.

Pour plus d’information, connectez-vous sur www.usem.fr


illustration © http://www.logiciel-freeware.net/xcgal-displayimage.pid-1012.htm

dimanche 6 mars 2011

L’aide à l’accès à une complémentaire revue



Le 1er janvier 2011, les plafonds de ressources pour obtenir une aide à l’accès à une complémentaire santé (ACS) ont été revalorisés pour permettre au plus grand nombre de souscrire à une mutuelle. Cette revalorisation est l’occasion de rappeler les conditions d’obtention de l’ACS.

Comme nous le soulignons souvent à travers nos articles, le déficit de la Sécurité Sociale atteint des records et de nombreuses mesures, comme le déremboursement des médicaments, sont mises en place pour réduire ce déficit. Malheureusement les mesures poussent les Français à mettre régulièrement la main au portefeuille et à renoncer aux soins les plus onéreux. Avoir une bonne mutuelle est indispensable pour prendre minimiser les frais de santé.

L’aide à l’accès à une complémentaire santé se traduit par la distribution de chèques d’un montant variable. Ce dernier dépend des revenus des bénéficiaires. Pour obtenir une aide à l’ACS, une personne vivant seule doit avoir des revenus inférieurs à 9 590€ par an et une famille de 4 personnes doit avoir des revenus inférieurs à 20 140€. Un jeune de moins de 16 ans peut prétendre à une aide de 100€ et une personne de plus de 60 ans peut obtenir une aide de 100 à 500€.

Pour savoir si vous pouvez obtenir l’aide à l’accès à une complémentaire santé connectez-vous sur www.ameli.fr.

Illustration © http://blog.mutuelle-assur.com/lacces-aux-soins-de-plus-en-plus-difficile.aspx

samedi 5 mars 2011

20 000 enfants surveillés pour faire évoluer les soins de santé



L'Insee et Ined se sont unis dans une étude massive qui a pour but de suivre 20 000 enfants de leur naissance à l’âge adulte. L’étude déterminera le rôle de l’environnement, de la cellule familiale et du niveau social sur la santé de l’enfant.
Les 20 000 enfants concernés par l’étude, qui débutera fin mars, seront des enfants nés en en 2011. Ils appartiendront à tous les milieux sociaux et seront sélectionnés dans toute la France.

L’étude commencera à la naissance de l’enfant et continuera durant toute sa croissance. Elle sera constituée de questionnaires : le premier sera remis à la naissance et les suivants à chaque anniversaire de l’enfant. Les questions porteront sur le mode de vie, l’évolution, la croissance et la nutrition. Les chercheurs mettront ensuite en parallèle les résultats et l'environnement, la famille et les conditions de vie.

Le but de l’étude est de mieux prendre en charge les enfants aussi bien au niveau social qu’au niveau de la santé. Le carnet de santé des enfants sera remis à jour, les examens médicaux obligatoires seront revus et modifiés si nécessaire mais surtout l’assurance maladie et les mutuelles reverront leurs prise en charge de la famille et des plus jeunes.
L’étude sera réalisée par l’Inserm (Institut national d'études démographiques et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale), l'Ined (Institut national d'études démographiques) et l’Insee.

vendredi 4 mars 2011

Le mauvais recyclage des médicaments contamine l’eau



En France, un quart de la population boit une eau du robinet contaminée par les médicaments. Les Agences sanitaires tirent la sonnette d’alarme et appellent à l’aide à tous les professionnels de la santé pour sensibiliser le grand public. La pollution de l’eau du robinet est en grande partie due à un mauvais recyclage des médicaments.

Les Agences sanitaires ont prélevé près de 300 échantillons à travers la France. Et ce ne sont pas moins de 45 types de médicaments parmi lesquels des antibiotiques, des antidépresseurs, des anticancéreux, des antiépileptiques et même des hormones qui ont été trouvés.

Afin de limiter la contamination, les populations sont invitées à équiper leur robinet de filtres ou à utiliser des carafes filtrantes. Les femmes enceintes, les personnes fragiles, les nourrissons et les jeunes enfants doivent privilégier l’eau en bouteille.
Les médecins, les pharmaciens, l’Assurance maladie et les mutuelles vont prochainement s’unir dans une campagne de communication autour du recyclage des médicaments. En partenariat avec le groupe Cyclamed, spécialiste du recyclage des médicaments, un guide sur le bon usage des médicaments sera envoyé à chaque foyer.

En attendant, les autorités de la santé rappellent aux Français que les médicaments périmés ou non utilisés peuvent être, et doivent être, rapportés dans une pharmacie. Dorénavant, les pharmaciens n’ont plus le droit de les refuser et doivent assurer le bon déroulement du recyclage.

Pour plus d’information sur le recyclage des médicaments, connectez-vous sur www.cyclamed.org

jeudi 3 mars 2011

Création de Efficience santé



Les mutuelles la MAIF et la MGEN sont heureux de vous annoncer la naissance de leur nouvelle complémentaire santé : Efficience santé. Cette dernière vient remplacer Filia et ses trois formules qui étaient jusqu’à présent proposées par la MGEN.
Les garanties de la complémentaire Efficience santé sont les mêmes que celles de Filia.

Cependant des services complémentaires ont été ajoutés pour attirer un plus grand nombre d’assurés et surtout de répondre au mieux à leurs besoins. Parmi les ajouts, on retrouve la prise en charge du sevrage tabagique par un tabacologue et du surpoids par un diététicien.

Efficience santé propose à la fois des formules de base complètes qui s’adressent aux étudiants et aux jeunes actifs ainsi que des formules à la carte pour les familles et les séniors. Dans les deux cas, un réel effort est fait pour minimiser les frais médicaux de l’assuré et offrir un accès aux médecines complémentaires et naturelles.

Contrairement à de nombreuses mutuelles concurrentes, la MGEN et la MAIF ont décidé de ne pas faire payer aux assurés le déremboursement des médicaments. Par contre, la taxe de solidarité de 3,5% imposée par l’Etat est répercutée dans le tarif du contrat.

Pour plus d’information ou pour souscrire à l’offre d’Efficience santé, connectez-vous sur www.maif.fr ou sur www.mgen.fr.

mercredi 2 mars 2011

50 centimes pour avoir oublié sa carte vitale



Le traitement des feuilles de soins coûte cher à la Sécurité Sociale. C’est pourquoi pour plus d’économie et de simplicité, la carte vitale a été créée. La carte vitale évite aux médecins de faire des feuilles soins pour que le patient se fasse rembourser. En cas d’utilisation optimale, ce procédé permettrait une économie de 20 millions d’euros.

Ces derniers mois, les feuilles de soins étaient au cœur des polémiques car de nombreux médecins, dans un souci d’économie, préféraient utiliser les feuilles de soins papier plutôt que de s’équiper pour l’utilisation des cartes vitales.
Un projet de loi avait vu le jour. Ce dernier voulait faire payer le traitement des feuilles de soins aux médecins qui télétransmettaient moins de 75% de leurs feuilles de soins. Chaque feuille de soins traitée hors quota serait facturée 50 centimes au médecin responsable.

Les médecins refusent de payer. En effet, d’après eux, l’émission de feuilles de soins est uniquement due au fait que les patients oublient leur carte vitale. La confédération des syndicats médicaux français demande même aux médecins de faire payer les patients qui oublient la carte vitale. Leurs consultations seraient au tarif de 23,50€ au lieu de 23€.

Xavier Bertrand, actuel ministre de la santé, refuse que les patients soient concernés par ces mesures. Afin de limiter la grogne des médecins, il propose que les patients qui oublieront leur carte vitale ne soient donc pas comptabilisés parmi les feuilles de soins non télétransmises.
Qui va mettre la main à la poche ? La décision finale est attendue…

Illustration © http://vidberg.blog.lemonde.fr/2009/06/04/la-nouvelle-carte-vitale/

mardi 1 mars 2011

Le mauvais recyclage des médicaments contamine l’eau



En France, un quart de la population boit une eau du robinet contaminée par les médicaments. Les Agences sanitaires tirent la sonnette d’alarme et appellent à l’aide à tous les professionnels de la santé pour sensibiliser le grand public. La pollution de l’eau du robinet est en grande partie due à un mauvais recyclage des médicaments.

Les Agences sanitaires ont prélevé près de 300 échantillons à travers la France. Et ce ne sont pas moins de 45 types de médicaments parmi lesquels des antibiotiques, des antidépresseurs, des anticancéreux, des antiépileptiques et même des hormones qui ont été trouvés.

Afin de limiter la contamination, les populations sont invitées à équiper leur robinet de filtres ou à utiliser des carafes filtrantes. Les femmes enceintes, les personnes fragiles, les nourrissons et les jeunes enfants doivent privilégier l’eau en bouteille.
Les médecins, les pharmaciens, l’Assurance maladie et les mutuelles vont prochainement s’unir dans une campagne de communication autour du recyclage des médicaments. En partenariat avec le groupe Cyclamed, spécialiste du recyclage des médicaments, un guide sur le bon usage des médicaments sera envoyé à chaque foyer.

En attendant, les autorités de la santé rappellent aux Français que les médicaments périmés ou non utilisés peuvent être, et doivent être, rapportés dans une pharmacie. Dorénavant, les pharmaciens n’ont plus le droit de les refuser et doivent assurer le bon déroulement du recyclage.

Pour plus d’information sur le recyclage des médicaments, connectez-vous sur www.cyclamed.org

La MNH dénonce les cotisations obligatoires



Les dirigeants de la MNH, la Mutuelle Nationale des Hospitaliers, se sont réunis au début du mois de février pour dénoncer les différentes décisions de l’Etat pour financer le déficit record de la Sécurité Sociale.

Le déséquilibre financier de la Sécurité Sociale est à l’origine des nombreuses vagues de déremboursement. Lorsqu’un médicament n’est que peu ou plus remboursé par la Sécurité Sociale, ce sont les organismes de mutuelle qui prennent le relai. En plus des déremboursements à répétition, une taxe est maintenant imposée par la Loi de Finance 2011 sur chaque contrat de complémentaire santé.

Entre la taxe et les déremboursements, les mutuelles sont dans l’obligation d’augmenter leurs tarifs de 10 % en moyenne. Ces 10% représentent une somme de 60 millions d’euros qui sera entièrement financée par les assurés de la MNH.

Les déremboursements ne sont pas finis et s’ajoutent maintenant à différents reculs de prise en charge d’actes médicaux. La MNH doit donc une fois de plus augmenter ses tarifs. Une hausse de 4,8 % sera effective à partir du mois d’avril.

Pour unir leurs forces et limiter la hausse des tarifs, les mutuelles se regroupent. La MNH va prochainement intégrée l’UMG (Union Mutualiste de Groupe). La MGEN, la MNT, la MGET et la MAEE font déjà partie de ce regroupement. Ensemble, elles assurent presque 10% de la population française.

Illustration : http://legroupement.com/2010/03/
articles connexes à propos des mutuelles et complémentaires santé