Mutuelle Expert vous propose un article quotidien sur l'actualité des mutuelles et de la santé : nouveaux médicaments, thérapies, remboursements... Tout pour mieux comprendre le fonctionnement des mutuelles, bien choisir sa complémentaire santé, comparer les garanties, bénéficier des meilleures prises en charges et diminuer ses dépenses de santé.
lundi 28 février 2011
L'alcool tueur : une fois encore sur la sellette
L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) s'élève une fois de plus contre les ravages causés par la consommation d'alcool. Sur le plan mondial, 2,5 millions de personnes meurent chaque année à cause de l'alcool.
Les personnes les plus touchées par les dégâts dus à l'alcool sont les jeunes de 15 à 24 ans. Les 2,5 millions de décès relevés dans le monde chaque année sont dus aux maladies de cœur et du foie, aux maladies neurologiques, aux traumatismes, aux différents cancers dus à l'alcool.
Les autorités mondiales se sont concertées pour trouver – d'un commun accord – des stratégies dissuasives pour limiter la consommation d'alcool. De nombreuses solutions avaient pourtant déjà été mises en place, mais n'ont pas empêché les statistiques de grimper. Les consommateurs excessifs d'alcool boivent toujours.
Rappelons qu'en France, l'alcoolisme coûte cher à l'Assurance Maladie et aux Mutuelles : arrêts de travail, maladies, accidents, conséquences sanitaires représentent 18 Milliards d'euros pour le pays.
Des chiffres alarmants avaient été publiés par la SMEBA en 2009 : 45,6 % des étudiants consommaient excessivement de l'alcool plusieurs fois par mois. Hélas, en 2010, les chiffres n'avaient pas été revus à la baisse.
Le site www.alcoolassistance.net/ permet d'obtenir des informations sur l'addiction à l'alcool.
vendredi 25 février 2011
Le déremboursement touche les radiographies
Après les nombreuses vagues de déremboursement, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a décidé de limiter les remboursements de radiographies. A la différence des médicaments, les radiographies seront limitées mais entièrement prises en charge.
En effet, la totalité des radiographies seront prises en charge à 100%. La CNAM va cependant limiter le nombre de radios du crâne, de l’abdomen et du thorax. Cette limitation répond à une demande de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Organisation Mondiale Santé (OMS).
Le but de cette limitation du nombre de radiographies est le même que celui du dossier médical personnalisé, à savoir : éviter les examens inutiles, une sur-irradiation et les doublons dans le but de faire faire des économies à l’assurance maladie.
Bien sûr d’autres examens plus complets viendront compléter ou remplacer les radios du crâne, de l’abdomen et du thorax. Il s’agit des IRM, des échographies et des scanners. La radiographie se limitera à terme aux cas d’urgences dans le cadre d’examens à faire rapidement.
Une rencontre avec les services d’urgences français va être organisée au printemps pour travailler sur les nouveaux dispositifs à mettre en place.
Illustration © http://creation.villeronce.com/envoyer-radiographie-homer-simpson
jeudi 24 février 2011
Affaire du Médiator : les mutuelles portent plainte
L’affaire du Médiator n’a pas fini de faire parler d’elle. Aujourd’hui en plus des 176 plaintes déposées par les victimes du Médiator, la CNAM et plus de 700 mutuelles, dont celles du groupe de la Mutualité Française, portent plainte.
Alors que les victimes portent plainte pour blessure et homicide involontaire, la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), la Mutualité française et les autres mutuelles concernées vont porter plainte pour tromperies aggravées.
Si la CNAM et les mutuelles se sont jointes aux victimes c’est parce qu’indirectement, elles vont encore devoir mettre la main au porte-monnaie. En effet, le ministre de la santé Xavier Bertrand a garanti une prise en charge intégrale par l'assurance maladie des victimes et victimes potentielles du Médiator.
Le laboratoire pharmaceutique qui commercialisait le Médiator, par le biais de Mr Servier, a débloqué 20 millions d’euros pour prendre en charge les victimes et indemniser les familles des 500 personnes décédées.
Une enquête a été ouverte pour expliquer les dysfonctionnements de la mise sur le marché et le suivi des effets du médicament. Le procès devrait ouvrir en septembre 2011. Les victimes sont invitées à prendre contact avec le tribunal de Paris si elles souhaitent porter plainte.
mercredi 23 février 2011
La malbouffe responsable de dépression
La dépression est une maladie. En France, 8% de la population a vécu une dépression au cours des 12 derniers mois et près de 20% des Français feront une dépression au cours de leur vie. La dépression doit impérativement être prise en charge médicalement et psychologiquement. La dépression est une maladie en pleine expansion et qui coûte cher.
L’une des raisons de la multiplication des cas de dépression est la malbouffe. En effet, selon de récentes études réalisées dans le cadre du programme national nutrition santé, les aliments riches en acides gras trans et en graisses augmentent nettement le risque de dépression. La surconsommation de produits de fast-food, de fritures, d’aliments gras ou industriels augmente de près de 50% les risques de dépression.
Les pays développés qui sont les plus touchés par l’obésité sont également ceux où il y a le plus de cas de dépression. L’Organisation Mondiale de la Santé et Ministère de la Santé réfléchissent à une meilleure sensibilisation des risques liés à une mauvaise alimentation. Une taxe appliquée sur les produits les plus dangereux pourrait même voir le jour.
En attendant, sachez que ce sont les méditerranéens et les personnes adeptes du régime méditerranéen qui sont le moins touchées par la dépression.
Pour tout savoir sur la dépression et sa prise en charge, télécharger le guide sur http://www.info-depression.fr/dist/_doc/DEPRESSION_LIVRET.pdf
Illustration : Affiche du docu-film "Supersize me"
mardi 22 février 2011
Bébé médicament et dépistage de la trisomie : remboursés mais contestés
Entre dépistage systématique de la trisomie et naissance de bébé médicament, les Français sont divisés. Là où certains voient une prouesse scientifique et médicale, d’autres s’indignent sur les problèmes d’éthique qui en découlent. Pourtant ces actes médicaux sont entièrement remboursés par l’Assurance maladie et les mutuelles.
Le dépistage de la trisomie est automatique lors d’une grossesse. Il y a quelques années encore, le dépistage de la trisomie était recommandé pour les femmes de plus de 38 ans, aujourd’hui il a été étendu à toutes les femmes.
Grâce à la mesure de la clarté nucale lors de l’échographie et à une prise de sang réalisée à la fin du 3e mois de grossesse, il est possible d’estimer le risque de trisomie. Si les risques sont supérieurs à 1/250, une amniocentèse est réalisée. En plus de rembourser ces examens, l’Assurance maladie et les complémentaires santé les encouragent. La conséquence directe de ces dépistages automatiques est que 96% des personnes atteintes de trisomie ne voient pas le jour.
En 2011, la France a vu naitre son premier bébé médicament. Ce dernier a été conçu pour être compatible avec ses ainés et qui, par le biais d’un don de cellules souches provenant du cordon ombilical, pourra le ou les sauver d’une maladie génétique rare. Ici encore, de l’aide à la procréation au don, les actes médicaux sont entièrement remboursés.
Que ce soit le dépistage automatique de la trisomie ou l’aide à la procréation d’un bébé médicament, ces pratiques médicales sont contestées par les défenseurs des droits de l’homme. Elles sont pourtant autorisées par la loi de bioéthique de 2004.
De l’avancée de la médecine et de la science est née la contradiction. Nous voulons guérir, vivre plus longtemps, être en meilleur santé et avoir des enfants parfaits mais sommes-nous prêts à en accepter les méthodes et les conséquences ?
Illustration © http://large.canalblog.com/archives/2011/02/13/20377320.html
lundi 21 février 2011
Prescription d’antibiotiques : encore trop automatique
Au terme d’une récente enquête, l’UFC-Que Choisir conclut que de nombreux médecins prescrivent des antibiotiques de façon systématique. La consommation d’antibiotiques en France est encore extrêmement élevée, plaçant l’Hexagone juste derrière la Grèce.
L’enquête UFC-Que Choisir Santé a été réalisée sur une durée d’un mois, fin 2010, et a porté sur les prescriptions faites par cinquante professionnels de médecine générale de Province et de la région parisienne. Les conclusions de l’enquête sont étonnantes : plus de la moitié des consultations ont donné lieu à prescription d’antibiotiques.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les patients qui ont influencé les généralistes. Sur les 50 médecins visés par l’étude, un seul a annulé sa prescription d’antibiotiques sur demande explicite de son patient invoquant l’inutilité d’une telle ordonnance. Plusieurs cas peu rassurants ont été relevés : des corticoïdes ont été prescrits à des patients souffrant d’un simple mal de gorge !
La consommation d’antibiotiques a connu une tendance baissière à partir de 2002. Mais cette tendance s’est inversée dès 2008, la consommation d’antibiotiques en France augmentant d’environ 4 % par an.
Force est de constater que des efforts de la part des médecins sont attendus par l’Assurance Maladie et les Mutuelles. Tout le monde sait désormais que « les antibiotiques deviennent moins forts si on les utilise à tort » !
Illustration © http://www.msa-berry-touraine.fr
samedi 19 février 2011
Tensioforme, un programme proposé par les mutuelles
Plusieurs mutuelles dont la Mutualité Française lanceront, au mois d’avril, un programme de prévention appelé Tensioforme. Tensioforme est un projet à la fois de prévention et d’éducation sur les problèmes d’hypertension et les problèmes cardiovasculaires. Il est organisé à la demande de la Haute Autorité de la Santé (HAS).
Grâce au programme Tensioforme, les mutuelles aimeraient sensibiliser les assurés sur les risques de l’hypertension et les habitudes à prendre pour la limiter voir pour l’éviter. Tensioforme mise sur les méthodes naturelles et non médicamenteuses. Le but est de limiter les cas d’hypertension artérielle et surtout les frais qui en découlent.
Eduquer les assurés n’est pas le seul objectif ! Les participants au programme Tensioforme peuvent aussi en apprendre plus sur la prise en charge de l’Assurance maladie et de leur mutuelle. Ils se verront proposer un dépistage gratuit et même une prise en charge entièrement gratuite s’ils font partie des nombreuses personnes concernées par la tension artérielle.
Tous les assurés de plus de 45 ans seront conviés par leur mutuelle à participer au programme Tensioforme. Pour le moment, les mutuelles participantes sont : la Mutualité Française, à l’initiative du projet, Eovi, la Matmut, la MEMF, la MGEN, Préviadiès, la Mgefi et la Mutuelle Familiale.
vendredi 18 février 2011
L’Union européenne ne viendra pas en aide aux mutuelles
Le coût de la santé augmente dans tous les pays d’Europe. Les mutuelles redoublent d’imagination pour proposer des contrats adaptés à chaque population, chaque famille et même chaque handicap. Cependant, cette diversité coûte cher et pour proposer le meilleur contrat au meilleur prix, les mutuelles ont demandé l’aide de l’Union européenne.
Une proposition de loi a été faite en 2010 pour que les mutuelles qui proposent des contrats d’assurance santé, d’assurance vie, d’assurance décès, d’assurance invalidité et incapacité de travail sans questionnaire de santé puissent profiter d’allègements fiscaux voire d’exonérations d'impôts.
Malheureusement, la Commission européenne a massivement rejeté la proposition de loi sur les allègements fiscaux pour les mutuelles santé. Les raisons invoquées sont nombreuses. Pour l’Union européenne, les allègements fiscaux sont incompatibles avec les règles de concurrence en vigueur en Europe. De plus les allègements fiscaux demandés par les mutuelles n’auraient pas été répercutés sur les tarifs en vigueur, le consommateur n’aurait eu aucun avantage.
D’autres propositions sont étudiées pour permettre au plus grand nombre de Français de bénéficier d’une assurance santé au meilleur prix avec un minimum de garanties adaptées à sa situation.
Illustration © http://alertessante.unblog.fr/
jeudi 17 février 2011
La mauvaise hygiène de vie seule responsable de l'obésité?
L’obésité est une maladie. Cependant, dans presque 90% des cas, l’obésité est la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie et d’un déséquilibre alimentaire. Le facteur de l’hérédité est très souvent mis en cause pour expliquer la maladie, surtout chez l’enfant. Or d’après les chercheurs de l’Université du Michigan, l’hérédité ne peut être mise en cause qu’à l’âge adulte.
L’étude en question a été menée sur 13 établissements scolaires de l’Etat du Michigan. Le comportement de plus de 1000 élèves obèses a été comparé à celui d’élèves ayant un poids normal. Le verdict est sans appel : 100% des enfants obèses concernés par l’étude mangent plus, moins équilibré, passent plus de temps devant les écrans et font moins d'exercices. En aucun cas, l’hérédité n’intervient.
Pour la première fois en un siècle, les jeunes générations américaines sont en plus mauvaise santé et ont une espérance de vie moins importante que les générations précédentes.
Ce constat accablant concernera aussi l’Europe et tous les pays développés dans une poignée de décennies. C’est pourquoi en ce début d’année 2011, l’Organisation Mondiale de la Santé a tiré la sonnette d’alarme face à la détérioration de la santé des plus jeunes.
En savoir plus sur l'obésité : obésité.com
Illustration © http://www.obesite.com/comprendre/definition/quand.htm
mercredi 16 février 2011
Les sociétés face à la hausse du prix des mutuelles
Toutes les mutuelles l’ont annoncé : pour maintenir leur niveau de garanties malgré le désengagement de la Sécurité Sociale et la nouvelle taxe portant sur les contrats d’assurance, elles ont augmenté leurs tarifs.
De nombreuses sociétés et entreprises françaises se sont rendu compte qu’en répercutant la hausse des tarifs pratiqués par les mutuelles sur les fiches de paie de leurs employés, ces derniers percevaient une rémunération inférieure. Cette conséquence est vécue comme une baisse de salaire et le plus souvent comme une injustice.
C’est pourquoi de nombreux Français qui sont assurés par la mutuelle de leur entreprise, verront leur salaire brut augmenter de 10€. Cette augmentation permet de limiter l’impact de la hausse des tarifs des mutuelles sur le pouvoir d’achat des salariés.
En 2011, Les mutuelles ont augmenté leurs tarifs de 7% en moyenne. A cela s’ajoute la taxe de l’Etat sur les contrats d’assurance de 3% soit une augmentation moyenne des tarifs de près de 10%. Pour une famille, cette augmentation coûtera jusqu’à 200€ par an !
Illustration © http://www.rmc.fr/editorial/139040/les-tarifs-des-assurances-vont-grimper-en-2011/
mardi 15 février 2011
Zoom sur le diabète gestationnel
D’après une récente étude, il est prouvé que les enfants nés de mère ayant développé un diabète gestationnel sont plus gros. Ces enfants ont également plus de chance de développer eux-mêmes du diabète mais aussi de l’asthme et des allergies. Tout comme le diabète gestationnel, son dépistage et ses conséquences à court terme et à long terme coûtent cher à l’Assurance maladie.
Certaines femmes ont plus de risque de développer un diabète gestationnel. Il s’agit des femmes de plus de 35 ans, des femmes obèses ou en surpoids, des femmes ayant des antécédents familiaux de diabète gestationnel et enfin des femmes ayant pris plus de 10% de leur poids pendant les 3 premiers mois de grossesse.
En cas de diabète gestationnel, une prise en charge diététique est assurée par le corps médical afin de limiter l’apport en sucre et la prise de poids pendant la grossesse. En cas de diabète gestationnel sévère, la future maman suivra le même traitement qu’une personne diabétique : surveillance de la glycémie avant et après chaque repas et si nécessaire injection d’insuline.
A plus long terme, le diabète gestationnel est responsable d’un poids de naissance nettement supérieur à la moyenne, entre 4 et 5 kg, et donc la nécessité d’accoucher par césarienne, mais aussi d’un IMC plus élevé à l’âge adulte. L’étude publiée par le magazine anglais Circulation parle « d’un IMC moyen supérieur de 1 kg/m2, par rapport aux hommes non exposés in utero à un diabète maternel ».
Malheureusement, même si le diabète gestationnel peut être encadré, il est impossible de le faire disparaitre.
+ d'infos sur le diabète gestationnel : Gerblé.fr
lundi 14 février 2011
76 médicaments sous surveillance
Nous étions parmi les premiers à vous informer de l’affaire Mediator et des polémiques autour de ce médicament. Aujourd’hui, le gouvernement et les professionnels de la santé veulent éviter de futures polémiques autour de médicaments. Ainsi le 31 janvier 2011, à la demande du gouvernement, une liste de 76 médicaments sous surveillance a été publiée par l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Cette liste existait déjà. Elle comportait 59 médicaments sous surveillance. Le 31 janvier, la liste a été mise à jour et comporte maintenant 76 médicaments. La liste ne se contente pas de nommer les médicaments. Les risques liés à la prise des différents traitements y sont simplement expliqués, tout comme la surveillance en cours et la date de retrait, si elle existe.
>>> la liste des médicaments concernée par la surveillance <<<
Chacun des médicaments présents sur la liste va subir une réévaluation. Cette dernière pourra se conclure par le retrait du médicament ou une modification de la notice d’utilisation.
Illustration © Gremi.fr / http://sweet-cherry.vip-blog.com/vip/articles/5193059.html
vendredi 11 février 2011
Vers une prise en charge européenne?
Se faire soigner à l’étranger est, pour le moment, difficile et coûteux. Or lorsque l’on est frontalier ou en voyage, il est parfois impossible de faire autrement. Au sein de l’Union Européenne, pour des questions économiques et commerciales, les pays ont su ouvrir leurs frontières. Avant fin 2013, il sera également possible pour les Européens de se faire soigner à l’étranger tout en étant bien remboursé.
Le Parlement européen a confirmé le projet de loi visant à faciliter l’accès aux soins à l’échelle européenne. Les différents textes de loi proposés ont tous été validés par les eurodéputés. Les soins pris en charge seront des soins programmés. La prise en charge des cas d’urgence ne sera prise en compte que pour les frontaliers.
Grâce à ce projet de loi, le Parlement européen aimerait faciliter l’accès aux soins, faire baisser le coût des soins de santé et surtout limiter l’attente dans la prise en charge de certaines pathologies.
Les soins pratiqués à l’étranger seront pris en charge par l’Assurance Maladie du patient. Une grille de remboursement sera mise en place. Elle sera basée sur les montants remboursés en cas de soins à domicile. Bien sûr, ces remboursements seront plafonnés et feront l’objet d’une demande d’autorisation préalable.
Nombreuses sont les mutuelles qui proposent des offres adaptées aux frontaliers. De nouvelles offres de prise en charge de soins à l’étranger verront le jour parallèlement à la sortie de la loi du Parlement européen.
Illustration © http://www.operation-vacances.com/search/label/chirurgie%20dentaire
jeudi 10 février 2011
Le zona coûte cher à la sécu : un vaccin pour la France ?
Le zona n’est pas anodin, d’une part pour la personne qui en souffre, d’autre part pour la Sécurité Sociale car il coûte cher. A quand un vaccin pour les Français ?
D’après les résultats d’une étude publiée par la Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique, le zona coûte très cher à la collectivité. Cette étude a été menée par 281 professionnels de la santé : médecins généralistes, thérapeutes chargés d’évaluer et de traiter la douleur, neurologues, dermatologues. Elle a permis de démontrer qu’un tiers des personnes présentant un zona souffrent par la suite de douleurs post-zostériennes nécessitant une médication parfois longue et coûteuse. D’autant que ces névralgies impliquent un suivi par les centres antidouleur.
L’étude approfondie des ces nombreux cas a au moins permis d’évoquer l’existence du vaccin Zostavax, déjà commercialisé en Europe, mais pas encore en France. Il est particulièrement recommandé chez les personnes âgées de 50 ans et plus car il a un rôle préventif tant au niveau du développement d’un zona qu’au niveau des névralgies et douleurs post-zostériennes.
Le zona représente un coût non négligeable. Pour preuve, sur 180 000 personnes atteintes de zona, 60 % ont déclaré des douleurs post-zostériennes. Ce qui a coûté 170 millions d’euros : 60 millions d’euros à la charge de la Sécurité Sociale et 110 millions d’euros à la charge des malades et/ou des mutuelles complémentaires.
Illustration © http://hominide.blogspot.com/2008/10/un-traitement-contre-le-zona.html
mercredi 9 février 2011
La pharmacovigilance se fait désirer
Le début de l’année 2011 est marquée par l’affaire Médiator et les différents scandales autour des médicaments. Afin de rassurer les Français et surtout de réduire les dangers liés à la mise sur le marché non justifiée de médicaments, le nouveau ministre de la santé, Xavier Bertrand, a promis de sortir cette année une loi sur la surveillance des médicaments : la pharmacovigilance.
Même si la loi sur la pharmacovigilance n’arrive pas assez vite selon les professionnels de la santé et la Mutualité France, les premières propositions seront votées dans les prochaines semaines. La pharmacovigilance travaillera sur une mise sur le marché plus surveillée, un meilleur suivi des effets secondaires et une meilleure évaluation des bienfaits et des méfaits de chaque médicament.
Grâce à la nouvelle loi sur la pharmacovigilance, les risques de chaque médicaments seront reconnus et les victimes mieux prises en charge. L’ouverture des frontières est également prévue afin d’avoir plus de données et donc de meilleurs résultats.
Le patient sera au centre de la nouvelle loi qui espère faire de la pharmacie une spécialité dont l’efficacité prime sur les bénéfices.
Illustration © http://sofia.medicalistes.org/spip/spip.php?article34
mardi 8 février 2011
Sécurité Sociale ou Mutuelle, que remboursent-elles vraiment ?
Une large majorité des soins, actes médicaux et médicaments sont remboursés entièrement ou partiellement par la Sécurité Sociale ainsi que par les différentes mutuelles. Cependant, entre le désengagement et les déremboursements de la Sécurité sociale et la hausse constante des prix des mutuelles, où en sommes-nous question remboursement ?
Les remboursements assurés par la Sécurité Sociale ne prennent pas en charge la totalité des frais. La Sécurité Sociale a établi une grille de tarifs de convention pour chaque type de soin, d’acte de santé ou de médicaments. Sur la base des tarifs conventionnés, la Sécu rembourse 70% des frais et les 30% restant sont à la charge du patient. Afin d’éviter de trop gros dépassements d’honoraires, il est recommandé de consulter les professionnels de santé conventionnés.
Pour combler ces remboursements souvent insuffisants, 92% des Français ont choisi de souscrire une mutuelle santé qui prendra en charge ce qui n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale ainsi que les dépassements d’honoraires.
Cependant à cause des vagues de déremboursement et l’envolée des dépassements d’honoraires, les mutuelles sont obligées d’augmenter leurs tarifs ou de réduire leurs garanties. Même en cumulant les remboursements de Sécurité Sociale et ceux de la mutuelle, les Français dépensent en moyenne près de 500€ par an et par personne pour leurs soins de santé.
Choisir une bonne mutuelle, un contrat et des garanties à adapter à sa situation permet de limiter ses frais de santé. Grâce aux nombreuses offres et à la loi Chatel, il est plus facile de résilier un contrat pour trouver une meilleure assurance santé.
Illustration © http://mutuelle.comprendrechoisir.com/comprendre/securite-sociale
lundi 7 février 2011
Risques cardiovasculaires dépistés en pharmacie
Depuis 2005, les pharmacies assistent à une baisse de leurs bénéfices à raison de 2 à 3 % par an. Pour pallier leurs pertes financières, elles cherchent à s’investir dans le conseil clientèle, notamment dans le dépistage des risques cardiovasculaires. Où en est-on aujourd’hui ?
Les services offerts à la clientèle des pharmacies françaises sont nombreux : hospitalisation à domicile, rôle de conseil sur certaines maladies anodines, dépistage, prévention, suivi de pathologies chroniques, etc. Or à ce jour, ces différents services ne sont pas mis en œuvre du fait que le gouvernement n’a toujours pas rendus publics les prix des prestations ni les modalités de leur mise en œuvre.
Dans l’attente, le collectif des pharmaciens et certains laboratoires se sont associés à la mutuelle Allianz pour intervenir dans la gestion de certaines affections de longue durée. Ce nouveau service consiste en un dépistage des risques cardiovasculaires dans les pharmacies pour 18.00 € : un montant pris en charge par la mutuelle Allianz pour ses clients.
Les principaux facteurs de risques des maladies cardiovasculaires sont le surpoids, l’hypertension, le diabète et le cholestérol. Le test de dépistage est déjà effectué dans cinq cents pharmacies et dure une vingtaine de minutes. Après étude des statistiques portant sur les résultats de ces dépistages, la mesure devrait se démocratiser.
L’Assurance Maladie a déjà mis en place une formation rémunérée des pharmaciens portant sur les maladies chroniques. Pour en savoir plus, visitez le site www.pharmaciengiphar.com/
Illustration © http://fr.123rf.com/photo_3226235_syst-me-cardio-vasculaire.html
vendredi 4 février 2011
Jusqu’à quel âge peut-on avoir des enfants ?
La France est championne d’Europe de natalité avec 2,01 enfants par femme. Mais derrière ces chiffres se cache aussi un nouveau problème de société : les femmes ont des enfants plus tard et rencontrent de plus en plus de difficultés à tomber enceinte. Les femmes d’aujourd’hui sont ambitieuses et rêvent de carrière. Entre études, stages et premier emploi, difficile de penser à une vie de famille. Et quand l’envie d’avoir un enfant se présente, il est parfois trop tard.
Une femme est particulièrement fertile entre 21 et 32 ans et elle peut vivre une grossesse sans risque entre 18 et 35 ans (pour un premier enfant). Par contre à partir de 35 ans, le vieillissement des cellules et le dérèglement des cycles menstruels font nettement baisser la fertilité de la femme. Il devient difficile de tomber enceinte. Un rappel à l’ordre de Mère Nature !
En effet, les grossesses tardives sont trop dangereuses pour la mère et surtout pour l’enfant. Une grossesse tardive est souvent synonyme d’hypertension, de diabète gestationnel, de fausse couche ou de naissance prématurée. Ces grossesses doivent être particulièrement suivies par le corps médical et sont donc très coûteuses.
jeudi 3 février 2011
Reconnaitre un infarctus, c’est sauver une vie
Pour commencer, voici un chiffre qui fait réfléchir : 65% des Français ne sont pas en mesure de reconnaitre un infarctus. Or plus l’infarctus est reconnu et pris en charge tôt plus les chances de survie de la victime sont grandes. C’est pourquoi depuis le 12 janvier, une campagne d’information et de sensibilisation a été développée sur toute la France.
La campagne s’intitule "Infarctus, une question de vie". Elle est destinée au grand public dans le but de faire connaître l’infarctus et ses conséquences, et surtout de rappeler que tout le monde peut agir.
Un infarctus est causé par l’arrêt de la circulation du sang dans les artères qui nourrissent le cœur. Il peut être reconnu par une vive douleur au niveau de la poitrine ou à l’arrière du sternum, par une compression dans les mâchoires, le bras gauche ou dans l’estomac.
Certains Français sont plus concernés que d’autres car beaucoup de facteurs comme l’âge, le tabac, l’obésité, l’hypertension, le cholestérol ou l’hérédité sont à prendre en compte.
Chaque année, en France, 100 000 personnes sont victimes d’un infarctus et une personne toutes les 40 minutes en meurt. Grâce au lancement de la campagne "Infarctus, une question de vie » le Haut Conseil de la Santé Publique espère faire baisser le taux de mortalité de 10% en 4 ans.
Illustration © http://www.infarctus-info.org/
mercredi 2 février 2011
La sécu plus proche grâce à Internet
Désormais, le site de l’Assurance Maladie simplifie bien des démarches aux assurés. L’ouverture du compte est facile et le service rendu est bien réel. Finis donc les déplacements longs et fastidieux, les files d’attente pour obtenir parfois une simple réponse à une question.
Il suffit de se connecter sur www.ameli.fr et de se laisser guider. Grâce à la rubrique "mon compte", l’assuré crée son compte en saisissant simplement le code personnel qu’il a reçu préalablement par courrier sur simple demande. Puis, à chaque connexion, il n’aura plus qu’à saisir son code et son numéro de sécurité sociale.
Mais quelle est l’utilité de créer son propre compte sur le site de l’Assurance Maladie ? Cela permet de prendre connaissance du relevé fiscal mentionnant pension d’invalidité et indemnités journalières perçues au cours de l’année, d’avoir un suivi des remboursements des actes médicaux, de déposer une demande de carte européenne, de déclarer le vol ou la perte de la précieuse Carte Vitale. De plus, chaque assuré peut obtenir une réponse à une question dans les 48 heures.
Ce qui est nouveau : la possibilité de télécharger, une attestation de paiements des indemnités journalières, une attestation de droits. Ce qui ne saurait tarder : déclarer de chez soi un changement de situation.
Grâce à www.ameli.fr la sécu n’a jamais été aussi proche des assurés !
mardi 1 février 2011
Le prix de la maladie d’Alzheimer
Avoir un parent ou un membre de sa famille atteint de la maladie d’Alzheimer peut coûter très cher. Selon un récent rapport de France Alzheimer, avoir à sa charge un membre de sa famille souffrant de la maladie d’Alzheimer coûterait 1000€ par mois.
Les aidants familiaux dépensent près de 1000€ par mois pour s’occuper du membre de leur famille atteint de la maladie d’Alzheimer. Parmi ces 1000€, on retrouve les frais liés à l’incontinence, à l’hygiène, aux soins de base, à l’achat de matériel médical, à la consommation d’électricité, aux repas et aux autres dépenses de la vie courante.
Si ce même malade était placé en institut spécialisé, sa retraite combinée à l'allocation personnalisée d'autonomie (prise en charge par la Sécurité sociale) suffirait à couvrir les frais et soins médicaux. Malheureusement la France n’a pas la capacité d’accueil suffisante et de nombreux malades restent à la charge de leurs proches.
Ces proches ne perçoivent aucune aide pour s’occuper du malade. Et les dépenses ne sont pas seulement financières. L’étude réalisée par France Alzheimer révèle aussi qu’un malade demande presque 7 heures de soins et de présence par jour.
La réforme de la dépendance entreprise il y a quelques mois par le gouvernement est très attendue des aidants familiaux. Ces derniers seront pris en compte et devraient voir leur charge de travail réduite aussi bien financièrement qu’humainement.
Et pour comparer les contrats et trouver une mutuelle moins chère : comparateur de mutuelles